LES GRANDES VACANCES DE COWBOY ET INDIEN

Des enjeux estivaux et enfantins, pour deux personnages toujours aussi exubérants

Cowboy et Indien ratent leurs examens de fin d’année scolaire. Mais Cheval leur promet de les emmener à la foire agricole, s’ils réussissent au rattrapage. Ils sont alors pris d’une grande motivation… Une fois l’école terminée, alors qu’il s’agit de partir en vacances, un problème arrive à leur voiture. La solution ? Participer à une course de vélos, dont le premier prix est justement une voiture…

Les Grandes Vacances de Cowboy et Indien film animation animated short movies

Composé de deux courts métrages en stop motion, impliquant des figurines de cowboy, indien, cheval, gendarme, voisins, et autres animaux de la ferme, "La Foire agricole" (2019, 26mn) et "Les Grandes vacances" (2021, 26mn), on peut dire que ce recueil des nouvelles aventures de Cowboy et Indien arrive à point nommé en cette période au parfum et lueurs d'été, où les cours se terminent. Toujours tournés à la manière d'une ode à la débrouille et à l'imagination débridée, et propres à amuser petits comme grands face aux stratagèmes ubuesques développés en réponse au moindre problème, et aux diverses catastrophes engendrées, les deux courts s'inscrivent dans la droite lignée des épisodes précédents : "Panique au Village" (long, 2009), "Panique tous courts" (courts, 2017) et "Panique chez les jouets" (courts, 2014).

Les éternels complices Vincent Patar et Stéphane Aubier, à qui l'on doit également "Ernest et Célestine" (co-réalisé avec Benjamin Renner) et "Chien Pourri, la vie à Paris" (co-réalisé avec Davy Durand), mettent donc des bâtons dans les roues de leurs héros (des examens ratés, un cheval devenu amnésique et de ne se rappelant pas sa promesse de les emmener à la foire, un désœuvrement tout estival, un manque de bois pour réaliser un bateau, une voiture écrasée par un piano...). Et surtout ils imaginent les solutions démentes que pourraient trouver des enfants qui auraient des capacités d'adultes : provoquer un choc avec n'importe quoi, démonter tous les meubles du voisin, s’engager dans une poursuite acrobatique, utiliser une machine à voyager dans le temps... ceci avec une inventivité qui semble sans limite. Le tout est donc amusant, rythmé à souhait, et à la fois gentiment absurde et régressif.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire