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LES SCHTROUMPFS

Un film de Raja Gosnell

Une tentative de remise à la mode

Alors que tous ses habitants s’apprêtent à fêter la lune bleue, le village des schtroumpfs se retrouve attaqué par le vilain sorcier Gargamel et son chat Azraël. Pour lui échapper, certains d’entre eux se retrouvent à emprunter un passage qui les mènera au coeur de Central Park, dans notre monde. Mais Gargamel emprunte lui aussi le même passage…

Dans la famille adaptation de Bande dessinée, je demande « Les schtroumpfs ». Malheureusement, passées les cinq premières minutes dans la forêt, le temps d'introduire les personnages principaux (le grand schtroumpf, la schtroumpfette, le maladroit, le grognon, le poète...), on s'éloignera vite des maisons en forme de champignons et du monde enfantin de ces petites créatures bleues.

Car « Les schtroumpfs » n'est pas adapté d'un album en particulier, mais simplement inspiré des personnages de Peyo. Les plus âgés seront donc déçus de ne retrouver ni l'ambiance de fable de la BD, ni le charme de la série animée. Reste donc un film dont la 3D assure le service minimum, se résumant à une basique histoire de personnages plongés dans un monde hostile, et qui cherchent à retourner dans le leur (on a déjà vu cela 1000 fois).

Le charisme de Neil Patrick Harris (« How I met your mother ») ne sauvera pas le film de la banalité de son script. Seule intérêt au final, le message en filigrane qui s'adresse aux adultes, concernant le fait de ne pas rater les moments cruciaux de sa vie, et la nécessité pour l'homme de surmonter la peur d'être parent. Cela donne lieu à quelques scènes étrangement touchantes, presque incongrues au beau milieu des poursuites entre Gargamel (Hank Azaria, ridicule) et nos amis tous bleus.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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