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LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU

Un film de Kelly Asbury

Retour à l'animation

La Schtroumpfette est issue originellement d'un morceau d'argile auquel le sorcier Gargamel a donné vie pour l'aider à trouver le village des Schtroumpfs. Ne sachant pas trop qui elle est dans le fond, elle décide de partir à la recherche de Schtroumpfs différents, qu'elle aurait aperçus en provenance de l'autre côté du mur, dans la forêt interdite. Trois autres Schtroumpfs décident de l'accompagner...

Après deux épisodes live calamiteux (avec personnages 3D incrustés et vrais acteurs), le studio Sony a décidé de revenir à l'animation pour compter l'histoire des Schtroumpfs, petits êtres bleus des plus attachants. Un choix plutôt payant, plus fidèle à l'esprit de la bande dessinée de Peyo, mais qui transige tout de même avec d'exaspérants effets de mode. Ainsi, si l'on réussit à passer outre les chorégraphies débiles et les "effets glisse" devenus le passage obligé des films projetés en 3D, le résultat paraîtra plutôt honorable.

L'introduction devrait enchanter les plus petits, permettant d'avoir un aperçu de toutes les sortes de Schtroumpfs existants et présentant le désarroi de la Schtroumpfette ayant du mal à trouver sa place. Ils en prendront également plein les yeux lors de la découverte des plantes et des étranges animaux qui peuplent la forêt interdite aux couleurs chatoyantes (remplie de fleurs bisoutteuses ou boxeuses, de lapins lucioles ou de petits dragons volants...). Du côté du scénario, l'aventure est bien au rendez-vous, et les plus grands, faute de rire des déboires ou du comportement des Schtroumpf à lunettes, Schtroumpf costaud et autre Schtroumpf maladroit, devraient prendre du plaisir au duo que forment Azrael et Gargamel, méprisant pour l'un, hypocrite pour l'autre, fonctionnant en mode meilleurs ennemis.

Enfin, la qualité est aussi présente au niveau composition par ordinateur, permettant à tous de retrouver le monde familier de leur enfance. Quant aux personnages secondaires, il sont peu nombreux, et seule la petite coccinelle – servant d'appareil photo ou d'imprimante – tire son épingle du jeu. Dommage également que le soufflé retombe un peu dans des considérations des plus naïves, lorsque les habitants du fameux village perdu sont enfin découverts. À suivre au prochain épisode.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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