Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

LE RYTHME DE LA JUNGLE

Un film de Brent Dawes

Petit Alien, dans l’amitié, deviendra grand

Les animaux, endormis dans la savane, découvrent un matin, un petit extraterrestre prénommé Fneep, violet aux yeux verts, marchant sur quatre tentacules, dont la capsule à langues lui permet de comprendre leurs langues et donc de parler avec eux. Devant prouver sa valeur à son père en conquérant la planète, ceux-ci vont tout de même accepter de l’aider à retrouver son vaisseau…

Le Rythme de la jungle - Jungle Beat the movie film animation animated movie

Sortie le 15 juin 2021 sur Netflix

Tirée de la série télé "Jungle Beat", cette adaptation en long métrage a été présentée au Festival d’Annecy 2020. Et si le film est reparti bredouille niveau palmarès, il n’en a pas moins acquis un vrai capital sympathie, grâce à quelques personnages secondaires amusants, un discours sur l’amitié attendu mais point trop appuyé et une animation 3D parfaitement maîtrisée. Entre savane et jungle, on suit donc avec un certain plaisir, cette troupe d'animaux suivant leur envahisseur avec fracas et maladresse. Si initialement, la manière d'amener la découverte de la parole par les animaux apparaît comme plutôt maladroite, la suite maintient un rythme soutenu entre aventure et gags, la dernière partie manquant cependant un peu de peps.

La composition de la bande d’animaux rappelle en partie, au niveau des caractères, celle des fameux "As de la Jungle", avec ici un porc-épic ronchon, un rhinocéros un rien bas du front (il prend le précédent pour une « balle »), un singe intelligent et bavard, ou une éléphante joliment peureuse. Quant aux personnages secondaires, ils feront le bonheur des petits comme des grands, qu’il s’agisse des trois œufs d'autruche qui tentent de se faire la malle, ou d’un troupeau de gnous croisé par hasard, et adepte de jeux de mots vaseux. Les adultes auraient sans doute aimé que l'humour absurde qui pointe son nez, notamment avec la découverte du vaisseau, trouve un plus sa place, mais les enfants devraient être séduits à la fois par l’univers coloré, le côté trognon de Fneep et la fameuse « cavalcade ».

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire