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TOP 9 DES COMÉDIES POUR ÉGAYER VOS JOURNÉES DE CONFINEMENT

Si ce satané coronavirus vous contraint à rester confiné-e et vous provoque des angoisses, la meilleure chose à faire est de penser à autre chose… et si possible de rire !

L’équipe d’Abus de Ciné vous propose donc une petite sélection de 9 comédies pour vous changer les idées. Plus ou moins célèbres, elles ont toutes l’avantage d’être légalement accessibles en ligne. Alors n’hésitez pas une seconde pour garder l’espoir et le sourire !

 

MONTE LÀ-DESSUS ! (1923)
De Fred C. Newmeyer et Sam Taylor
Avec Harold Lloyd, Mildred Davis, Noah Young, Bill Strother…
Voir le film en ligne : libre de droit donc gratuit, avec des accompagnements musicaux différents, par exemple ici (VOST), ici (VO) ou ici avec une improvisation à l'orgue (VO)

(Domaine public)

Si Charlie Chaplin, Buster Keaton et le duo Laurel et Hardy conservent une grande notoriété de nos jours, ce n’est malheureusement pas le cas pour Harold Lloyd, injustement tombé dans l’oubli alors qu’il fut bel et bien l’une des plus grandes stars de l’âge d’or du burlesque – ce dont il est en grande partie responsable en ayant rendu les projections ou diffusions de ses films quasi impossibles jusqu’à sa mort en 1971, à cause d’exigences financières ou artistiques démesurées. Dans la mémoire collective, il est resté toutefois une image iconique : celle d’un homme pendu dans le vide, accroché à l’aiguille d’une horloge en-haut d’un building. Une scène à laquelle rendent hommage des séquences des films "Le Marin des mers de Chine", "Retour vers le futur" et "Hugo Cabret". Mais parmi tous ceux qui connaissent ce plan notoire, quel pourcentage a vu le film dont il est extrait ?

Il est donc essentiel de remettre en lumière "Monte là-dessus !" pour redécouvrir cet autre génie du burlesque. Doté d’un sens aigu de la mécanique comique, Harold Lloyd incarne, malgré l’incongruité des situations dans lesquelles il tombe, un homme presque lambda auquel le public peut finalement s’identifier beaucoup plus qu’aux personnages de Chaplin ou Keaton. Dans "Monte là-dessus !", le protagoniste essaie simplement de trouver sa place dans une ville moderne (en l’occurrence Los Angeles) et dans le cœur de sa bien-aimée. Provoquant malgré lui catastrophes et quiproquos, Harold est constamment dans l’hésitation ou l’incertitude, toujours suspendu, que ce soit dans le temps, dans ses décisions ou dans le vide. Oscillant entre sang-froid et panique, il recule pour mieux avancer, disparaît pour mieux réapparaître.

Outre quelques passages, ce film conserve une dynamique incroyablement efficace, qui culmine dans cette fameuse scène d’escalade d’un building. Soit, pour clore l’histoire en apothéose, vingt minutes littéralement vertigineuses (qui raviront aussi les passionnés d’escalade !), durant lesquelles on est bluffé à la fois par le talent d’Harold Lloyd et par la maestria technique et esthétique du filmage.

Raphaël Jullien

 

LA FÊTE À HENRIETTE (1952)
De Julien Duvivier
Avec Dany Robin, Michel Auclair, Michel Roux, Henri Crémieux, Louis Seigner, Hildegard Knef, Micheline Francey…
Voir le film en ligne : en VOD sur FilmoTV, MyTF1 VOD, Orange, UniversCiné ou LaCinetek

« Mais non, mais non, arrêtez la musique ! » clame le narrateur après quelques secondes d’un générique vide de noms et de titre mais plein de points d’interrogation et de suspension : « Vous ne verrez pas ce film avant un an ! » Avec une telle introduction pleine de malice, digne d’un Sacha Guitry, nous voilà embarqués dans une comédie originale qui fait de la mise en abyme son principe de base. L’histoire est donc multiple : d’une part, deux scénaristes tentent d’écrire un scénario après le rejet du précédent par la censure, et d’autre part, le spectateur suit les étapes de cette histoire, dont la jeune Henriette est le personnage principal, au fil des séquences imaginées par les deux hommes. Le plus drôle réside dans ces passages mettant en scène ces deux scénaristes qui ont bien du mal à collaborer tant ils diffèrent par leurs idées et par leurs caractères. Tout est fait pour les confronter dans ce qui ressemble plus à des scènes de ménage qu’à des séances de travail. Les situations sont cocasses et les répliques fusent, avec de nombreux traits d’esprit bien trouvés et quelques moments où leurs propres personnages leur échappent à cause d’une comique porosité entre les deux niveaux de réalité.

L’intérêt du film dans le film est plus aléatoire et il faut avouer que l’on a tendance à trouver certaines scènes trop longues car on attend impatiemment le retour des chamailleries entre les deux scénaristes ! Le tout ne manque toutefois pas de sel et on sent que le réalisateur Julien Duvivier s’est fait plaisir à filmer des genres différents, grâce à l’imagination opposée des deux hommes qui lui permettent d’aborder la comédie romantique, le film noir ou encore l’érotisme. Au fil des plaisanteries et des idées contradictoires, l’histoire semble souvent n’avoir ni queue ni tête (et pour cause !) mais finit aussi par trouver une cohérence et nous proposer, en parallèle de cette quête de scénario, un récit léger et plaisant. Notons enfin que Julien Duvivier se sert aussi de cette comédie pour mettre dos à dos deux tendances : la censure, qu’il critique et à laquelle il adresse de multiples pieds-de-nez, et la recherche d’effets grandiloquents d’écriture ou de mise en scène, qu’il prend quand même plaisir à développer lui-même !

Raphaël Jullien

 

BONJOUR (1959)
De Yasujiro Ozu
Avec Keiji Sada, Yoshiki Kuga, Chishu Ryu, Kuniko Miyake, Haruko Sugimura, Koji Shidara, Masahiko Shimazu…
Voir le film en ligne : en VOD sur UniversCiné ou LaCinetek (VOST)

© Carlotta Films

D’une douceur constante, le film prend le temps de nous présenter les personnages et le décor, un quartier de banlieue tokyoïte adossé à une grande digue dont les enfants arpentent le sommet lorsqu’ils vont à l’école. L’esthétique soignée, la tendresse avec laquelle les protagonistes sont filmés ou encore les délicieuses et douces mélodies de Toshirō Mayuzumi nous donnent un peu le sentiment d’être dans un film de Jacques Tati sans l’aspect burlesque. Si ce rapprochement entre Tati et Ozu peut paraître osé, soulignons que les deux cinéastes avaient notamment en commun un sens méticuleux de l’observation des petits détails du quotidien, un certain attachement pour leurs personnages et une analyse fine des relations humaines.

Dans "Bonjour", Yasujiro Ozu fait preuve d’un humour délicat pour se moquer des cancans qui circulent d’une femme au foyer à une autre, ou pour examiner plus largement la façon dont la parole circule – ou ne circule pas – et les conséquences possibles d’une phrase ou d’un silence par ricochets successifs. Dans ce quartier modeste (mais pas miséreux), les protagonistes font face à des problèmes socio-économiques (la retraite, l’alcoolisme, les petits boulots…) et certains se montrent parfois cruels dans leurs répliques, mais Ozu traite l’ensemble avec une vraie bienveillance qui ne fait jamais dévier le film de sa douceur générale.

Sa célèbre technique de la caméra posée au ras du tatami se justifie d’autant plus dans ce récit qu’elle consiste souvent à filmer à hauteur d’enfants. Ici, Minoru et Isamu, les deux frères qui quémandent une télévision, sont montrés dans toute leur innocente malice, avec des bouilles à croquer et une fascination pour le pet qui s’avère étonnamment poétique !

Raphaël Jullien

 

L’HOMME DE RIO (1964)
De Philippe de Broca
Avec Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac, Jean Servais, Roger Dumas…
Voir le film en ligne : en VOD sur LaCinetek, UniversCiné, Orange ou MyTF1 VOD

Ces derniers temps, côté cinéma et recommandations en la matière, on se voit un peu contraints de changer un peu notre fusil d’épaule, et de se tourner vers des œuvres décontractées et décomplexées, histoire de fuir tout ce qui peut entretenir le caractère anxiogène et paranoïaque de la situation actuelle. Ce qui ne veut pas dire pour autant que notre regard critique se doit d’être rangé dans un tiroir, bien au contraire. Et comme il devient assez fréquent d’aller fouiller dans les vieux pots en quête des meilleures soupes, on troquera sans hésiter les rediffusions des films avec Louis De Funès contre de véritables pépites du registre populaire français, issues d’un temps que les moins de 20 ans ne connaissent peut-être pas et qui firent figure d’inspirations fondamentales pour les réalisateurs du monde entier. Le chef-d’œuvre de Philippe de Broca en fait mille fois partie.

On sait aujourd’hui que "L’Homme de Rio" fut la source d’inspiration première de Steven Spielberg pour la conception des "Aventuriers de l’arche perdue", et que son scénario – cosigné par Jean-Paul Rappeneau et la papesse du théâtre subventionné Ariane Mnouchkine – fut surtout imaginé comme une adaptation déguisée des "Aventures de Tintin" (dont il recycle bon nombre d’enjeux et de situations imaginées par Hergé). Voir et revoir ce classique immortel de la comédie d’aventures est donc l’occasion de vivre un hallucinant plaisir de cinéma, capable de toucher et de rapprocher toutes les générations – osons dire qu’il s’agit du film idéal si vous êtes confinés en famille. Comment se priver du plaisir de retrouver Jean-Paul Belmondo au top de sa forme à tout juste trente ans, courant, voltigeant, virevoltant et collant du bourre-pif sur fond d’effets sonores improbables ? Comment oublier le joli minois de la regrettée Françoise Dorléac, la plus belle et la plus talentueuse de la sororité Deneuve ? Comment ne pas avoir la sensation immédiate de vivre la plus belle évasion qui soit tout au long de cette équipée mouvementée, allant des plages idylliques de Copacabana aux décors naturels amazoniens des années 60 ? L’ampleur, la drôlerie et la générosité de "L’Homme de Rio" sont les ingrédients d’une recette-miracle capable de toucher tous les publics, sans distinction de classe sociale ou de génération. Et en ces temps troublés où l’isolement coupe toute possibilité d’évasion, on aura du mal à trouver mieux.

Guillaume Gas

 

FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS (1988)
De Pedro Almodóvar
Avec Carmen Maura, Antonio Banderas, Julieta Serrano, María Barranco, Rossy de Palma, Kiti Manver, Fernando Guillén, Chus Lampreave…
Voir le film en ligne : en VOD sur Arte Boutique, Orange ou Canal VOD (VF ou VOST), UniversCiné, MyTF1 VOD ou LaCinetek (VOST seulement)

© Tamasa Distribution

Après des débuts très underground et provocateurs, c’est avec "Femmes au bord de la crise de nerfs" que Pedro Almodóvar a commencé à connaître un vrai succès international. Ce film concentre une bonne partie de ce qui fait sa patte : le désir au centre des enjeux, des femmes à la fois magnifiques, audacieuses et tourmentées, des couleurs vives voire criardes (surtout du rouge pour la symbolique passionnelle, évidemment !), ou encore un véritable fétichisme pour les objets, dont le téléphone (ici plus central que jamais) et les chaussures.

Comme son titre l’indique, ce sont les multiples pétages de plombs des personnages féminins qui font rebondir l’histoire et qui impulsent aussi la plupart des effets comiques. L’impulsivité des protagonistes provoque des situations abracadabrantes et des échanges au verbe fleuri ! Comme Almodóvar lui-même ne s’interdit aucun excès, tout et n’importe quoi s’entremêle dans une sorte de jeu de pistes où l’incommunicabilité est reine. Tout conspire à rameuter un peu tout le monde dans l’appartement de Pepa (Carmen Maura) et à faire monter la tension crescendo. Chez les personnages, toutes les émotions y passent, mais pour le public, c’est le rire qui domine.

Quiproquos, coïncidences improbables, comportements démesurés, situations vaudevillesques, rôles secondaires hauts en couleur, fausses publicités… Tout y passe dans une succession de scènes qui débordent d’émotions comme d’imagination. C’est drôle mais pas seulement : malgré l’apparence de superficialité et d’exagération, le scénario est incroyablement riche et bien ficelé.

Raphaël Jullien

 

MURIEL (1994)
De P.J. Hogan
Avec Toni Collette, Bill Hunter, Rachel Griffiths, Sophie Lee, Rosalind Hammond…
Voir le film en ligne : en VOD sur UniversCiné (VOST seulement)

En 1994, deux comédies australiennes ont marqué l’année cinématographique, débutant toutes deux leur parcours à Cannes, au mois de mai, et révélant chacune deux interprètes majeurs des quinze années suivantes : Guy Pearce pour "Priscilla, folle du désert" et ses drag-queens traversant le désert dans un bus surmonté d’une chaussure à talon géante, et Toni Colette pour "Muriel", portrait d’une jeune femme enrobée qui rêve de mariage et s’avère fan du groupe Abba (groupe également présent dans la bande son du premier film).

Bercé par les chansons d’Abba, fantasque, possédant deux personnes principaux (Muriel et sa meilleure amie, Rhonda, fêtarde sans limite, interprétée par une autre révélation : Rachel Griffiths), le film de P.J. Hogan possède, au-delà d’un humour un peu grinçant et moqueur (les portraits du ringard de père et de la mère effacée sont assez impitoyables), un esprit résolument tourné vers la vie, prônant l’affirmation de soi, le dépassement de sa différence, et de jouissives revanches. Partant d’un mariage arrangé, l’intrigue autour du voyage de noces permet d’en prendre plein les zygomatiques, quitte à risquer, au passage, quelques crampes. Un remède enthousiasmant, en attendant de pouvoir à nouveau faire la fête et assister soi-même à des mariages… plus ou moins réussis.

Olivier Bachelard

 

IRINA PALM (2007)
De Sam Garbarski
Avec Marianne Faithfull, Miki Manojlović, Kevin Bishop, Siobhan Hewlett, Dorka Gryllus, Jenny Agutter...
Voir le film en ligne : en VOD sur Orange (VF ou VOST), Cinéma[s] @ la demande ou UniversCiné (VOST seulement)
Lire aussi notre critique du film

© Pyramide Distribution

Découvert au Festival de Berlin 2007, le film de Sam Garbarski ("Le Tango des Rashevski") s'inscrit dans la lignée des comédies sociales anglaises, façon Ken Loach, partant d'une situation de détresse pour dessiner à la fois un espoir de vie meilleure et une romance salvatrice. Pour payer le traitement médical de son petit-fils, mourant, Maggie, veuve d'une cinquantaine d'années, cherche de l'argent et accepte un emploi dans un sex-shop, devenant la plus réputée des masturbatrices et prenant donc le doux pseudo d’Irina Palm (« palm » signifiant « paume » – de la main).

Toujours sur le fil du rasoir, le personnage interprété par Marianne Faithfull, filmé avec tendresse et distance, permet de construire un discours sous-jacent sur la nature de la générosité et le don de soi. De la décoration décalée de son lieu de travail aux conséquences médicales inattendues, le scénario illumine les lieux, loin des a priori, allant même jusqu'à générer un romantisme surprenant. Un film porteur d’espoir et de générosité, aussi drôle qu’émouvant, à découvrir en ces temps de névrose catastrophiste.

Olivier Bachelard

 

LE DÉJEUNER DU 15 AOÛT (2008)
De Gianni Di Gregorio
Avec Gianni Di Gregorio, Valeria De Franciscis, Marina Cacciotti, Maria Cali, Grazia Cesarini Sforza…
Disponible sur Universciné, Orange et Arte boutique
Voir le film en ligne : en VOD sur Orange (VF ou VOST) ou UniversCiné (VOST seulement)
Lire aussi notre critique du film

© Le Pacte

Il fait beau, il fait chaud et les rues de Rome sont désertes. Or si la ville éternelle est dépeuplée, ce n'est pas à cause d'un méchant virus mais parce que nous sommes le 15 août. Dans le quartier du Trastevere, Gianni vit avec sa mère dans un vieil appartement. Totalement fauchés, ils risquent de se faire expulser. L’administrateur du syndic et le médecin proposent alors à Gianni d'effacer ses dettes s’il accueille leurs mères et une tante et les prenne en charge pendant que ceux-ci passent le 15 août au bord de la mer. Occuper quatre vieilles dames le temps d'un week-end, s'avère très vite compliqué. Toutes ont des exigences contradictoires et le pauvre Gianni, qui passe déjà son temps aux fourneaux, doit en plus jouer les médiateurs pour que ses invitées ne se crêpent pas le chignon.

Avec ce "Déjeuner du 15 août", Gianni di Gregorio signe une délicieuse comédie à la fois cynique et touchante. Scénariste de talent, il croque ses personnages avec une infinie tendresse dans une histoire inspirée par sa propre vie. Mélancolique résigné, Gianni subit ce week-end empreint d’un irrésistible flegme et c’est là tout le charme du film. Comme lui, on se laisse vite piéger par ces vieilles dames capricieuses dans ce huis clos estival qui donne terriblement envie de profiter d’un verre de vin blanc en attendant de déguster de délicieuses pasta al forno.

Gaëlle Bouché

 

LA FÉE (2011)
De Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy
Avec Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy, Phillippe Martz, Thérèse Fichet…
Disponible sur Universciné, Orange, Canal VOD et MyTF1VOD
Voir le film en ligne : en VOD sur Canal VOD, UniversCiné, Orange ou MyTF1 VOD
Lire aussi notre critique du film

© MK2 Diffusion

Si vous ne connaissez pas encore le duo Abel et Gordon, il est urgent de découvrir l'univers insolite de ce couple belgo-canadien. Leur style si particulier virevolte entre burlesque et poésie avec un humour irrésistible. En 2011, ils réalisent et interprètent "La Fée", l'histoire du coup de foudre entre un veilleur de nuit et une fée aux dons improbables. Celle-ci arrive un jour dans l'hôtel où il travaille et lui propose de réaliser trois de ses vœux. Elle réalise les deux premiers mais il hésite encore pour le troisième. En attendant qu'il trouve, le couple vit des aventures rocambolesques où se mêlent un touriste anglais et son chien Mimi, trois Africains demandeurs d'asile, un barman myope et une équipe de joueuses de rugby. Un petit bijou d'humour qui, outre le fait qu'il soit désopilant, est aussi une merveille de mise en scène. Tourné au Havre avec pour épicentre un hôtel au charme vintage, le film joue avec les divers points de vue autour de l'édifice pour décupler l'effet comique. Une pure merveille qui illuminera votre confinement. Et si vous en voulez plus, le duo a tourné trois autres longs métrages tout aussi réussis : "L'Iceberg", "Rumba" et "Paris pieds nus".

Gaëlle Bouché

[Article réalisé sur une suggestion de Gaëlle Bouché]

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