Bannière Reflets du cinéma Ibérique et latino américain 2024

SPIDER-MAN: NEW GENERATION

Une adaptation explosive et récréative du célèbre super-héros

Miles Morales est un jeune passionné de graffitis et de hip-hop, ce qui déplaît fortement à son père policier. Alors qu’il réalisait une fresque, celui-ci est piqué par une araignée. Rapidement, il développe des pouvoirs et se retrouve à devoir sauver le monde, ou plus précisément plusieurs univers…

Attendu depuis longtemps par les fans et annoncé comme « l’évènement familial de la fin d’année » à en croire la tagline officielle de l’affiche, "Spider-Man : New Generation" débarque enfin sur nos écrans. Et jamais un titre n’aura aussi bien porté son nom. Car plus qu’une nouvelle génération de personnages, c’est bien une manière inédite d’adapter un comics que popularise cette œuvre déjantée et inventive. Alors que "Venom" avait récemment grandement détérioré l’univers des blockbusters symbiotiques, ce nouvel opus est une déclaration d’amour tout autant aux bandes dessinées qu’à l’homme araignée, rendant hommage avec humour et tendresse aux nombreux longs métrages le précédant.

Sans en révéler trop sur l’intrigue, celle-ci débordant de surprises, l’histoire suit Miles Morales, un adolescent amené à porter le fameux masque. Quid de l’iconique Peter Parker ? Celui-ci n’est pas bien loin, le film plongeant le spectateur dans un roller coaster chromatique où tout est possible, où des univers et des réalités s’entremêlent pour assurer un spectacle absolu. Avec notamment Phil Lord au scénario ("21 Jump Street", "La Grande aventure Lego"), cet objet cinématographique pop et fantasque marrie parfaitement sa forme audacieuse et respectueuse du matériau originel à un fond alternant le fun et une certaine noirceur.

Multipliant les registres et les tonalités, les hommages appuyés et les références, "Spider-Man : New Generation" s’affranchit de toutes les règles établies de l’animation pour développer sa propre grammaire esthétique. Si les premières minutes peuvent paraître déroutantes, cette overdose kaléidoscopique s’affirme comme un bouillonnement stylistique impressionnant, pouvant séduire les aficionados et les novices. Pour rivaliser avec ces prouesses visuelles, les réalisateurs ont eu la bonne idée de convier un casting de voix prestigieux (Shameik Moore, Hailee Steinfeld, Mahershala Ali, Nicolas Cage, Chris Pine, Oscar Isaac, Zoë Kravitz…). Et pour ceux qui opteront pour la VF, pas de souci, les producteurs ont invité nos super-héros hexagonaux, les champions du monde Olivier Giroud et Presnel Kimpembe. L’affiche ne mentait pas, il s’agit bien de l’évènement à ne pas manquer à l’approche de Noël !

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire