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Festival de l’Alpe d’Huez 2020 : "Chacun chez soi", déclaration d’un amour persistant

16 janvier 2020
Festival de l'Alpe d'Huez impression 02 Chacun chez soi image
© Olivier Bachelard pour Abus de ciné

Compétition
CHACUN CHEZ SOI
de Michèle Laroque
avec Michèle Laroque, Stéphane De Groodt, Alice de Lencquesaing, Olivier Rosemberg...

Second long métrage de réalisatrice de Michèle Laroque, après le très décrié "Brillantissime", "Chacun pour soi" s’avère être à la fois une comédie sympathique et une jolie et touchante réflexion sur ce qui fait tenir ou non un couple. Le début laissait pourtant penser que l’on verserait vite dans le vaudeville aux quiproquos faciles. Avec à la fois la désunion du couple de parents (le père, obligé de vendre sa boîte un an plus tôt semble ne trouve réconfort qu’auprès de ses bonsaïs), la fille, stressée par une cohabitation forcée en attendant un nouveau logement avec un compagnon qui lui cache son licenciement, et l’autre gendre imbu de lui-même, le tout lorgnait vite niveau scénario sur le "Tanguy" d’Etienne Chatiliez.

Mais c’était sans compter sur un casting parfaitement équilibré et des personnages au final tellement humains et plus complexes qu’au premier abord, qu’on les prend en affection peu à peu, attendri par la « famille de fous » qu’ils forment aux yeux des extérieurs. Stéphane De Groodt livre une prestation sobre et touchante en père en apparence insensible et impénétrable. Alice de Lencquesaing joue à merveille les jeunes femmes stressées par une situation d’insécurité. Et surtout Olivier Rosemberg ("Un homme pressé", "Nos jours heureux") se révèle parfait en futur gendre enfermé dans ses mensonges bien intentionnés.

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur
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