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INTERVIEW

TOUTES LES FILLES SONT FOLLES

Après avoir traversé la France de long en large, comme cela se fait pour les tournées de promotion, Pascale Pouzadoux finit celle-ci sur les genoux. La faute à un heureux événement très proche et surtout à la sortie plus qu’imminente de son film.

Ce film dont elle a tiré l’essentiel du s…

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Après avoir traversé la France de long en large, comme cela se fait pour les tournées de promotion, Pascale Pouzadoux finit celle-ci sur les genoux. La faute à un heureux événement très proche et surtout à la sortie plus qu'imminente de son film.

Ce film dont elle a tiré l'essentiel du scénario dans la relation avec sa sœur, toujours très liées très différentes mais toujours complémentaires. Car l'histoire qu'elle raconte traite d'un sujet au combien fréquent dans nos vies. Mais elle a voulu rajouter à ce schéma un côté déjanté, de faire de manière optimiste quelque chose que j'ai en partie vécu car même un problème très sérieux, je ne le prends pas au sérieux, pour que la vie soit plus légère.

Elle rajoute même en pensant tout autant à son film qu'à sa vie, quand on rajoute de l'humour, on inclut de l'espoir. Car ce premier film est symbolique de cette joie, de cette envie et donne à fond dans une comédie de situation parfois, souvent très décalée, tout ce film fut un travail énorme, très excitant, très joyeux, c'est un char d'assaut rajoute-elle en parlant de son vécu.

Antoine Dulery, Raoul à l'écran, rajoute qu'ils sont rassurés par l'accueil du public, qu'on voulait faire un film décalé, un genre que l'on retrouve dans les comédies à l'Italienne, à l'Anglaise ou dans les films de Pédro Almodovar. Et il cite comme exemple de ce décalage, y compris dans le détail comme l'arc utilisé à la place d'une arme à feu. Le tir à l'arc est un sport solitaire, il symbolise bien la solitude Raoul et son côté BD, plus l'affiche d'Errol Flynn rajoute dans le coté surréaliste dans la référence à robin des bois. Pascale s'envole lyriquement, pour venir à citer les fugitifs de Weber ou Jean Carmet en vétérinaire parle à son patient comme à un chien.

Elle insiste sur le côté sérieux de la phrase dit un contexte totalement déplacé. Alors elle revient sur le casting qui selon elle a grandement contribué à la réussite de cet équilibre. La plupart des acteurs font partis de vieilles connaissances, comme Isabelle Nanty qu'elle avait dirigé dans un de ses courts métrages en 1996. Barbara est arrivée sur le tournage quelques jours avant le début des prises de vue et je savais qu'avec le grain de folie de Barbara, le personnage serait parfais. Elle a tenu toutes ses promesses.

Pour Camille c'est la même histoire à l'envers. Elle est arrivée pour interpréter Céleste, mais en observant sa maturité je me suis dit que se serait intéressant de la voir jouer le rôle de Rosalie. Jean Dujardin est arrivé par le truchement d'Isabelle Nanti qui me la recommander. Après toutes ces précisions Pascale, épuisée par sa grossesse termine la rencontre en déclarant que je suis est très heureuse que mon film existe après avoir été quelque chose de très abstrait pendant près de 4 ans.

Guillaume Bannier Envoyer un message au rédacteur

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