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THE SENTINEL

Un film de Clark Johnson

Peu passionnant

L'agent Pete Garrison est chargé de la protection rapprochée de la première Dame des Etats Unis. Sur la foi de certains renseignements, il se retrouve à poursuivre avec des collègues, un individu potentiellement dangereux qui déclenche une fusillade dans un centre commercial. Mais pendant ce temps-là, un missile fait exploser l'hélicoptère présidentiel. Garrison est alors accusé d'avoir fait diversion et décide prendre la fuite...

Le nouveau film de Michael Douglas est une sorte de mélange improbable entre "Dans la ligne de mire" et "Le fugitif" l'intensité de la cavale en moins. Si l'on veut bien croire en la connaissance sans faille du système de surveillance rapprochée du président et de sa femme, qui peut donner l'avantage au personnage de Michael Douglas, on croit difficilement à la réalité de ce complot qui est au coeur de l'intrigue.

Il faut avouer également que Michael Douglas (comme Harrison Ford d'ailleurs) a peut être passé l'âge de courir dans tous les sens. Du coup, on a un peu l'impression de faire du sur place avec lui, pendant la deuxième moitié du film. Seule sa relation avec Kim Basinger redonne un peu de piquant, pendant un instant tout au moins, à un scénario qui en manque cruellement.

Côté interprètes, à voir Kiefer Sutherland en agent des services secrets, on est presque frustré de le sentir rester en retrait, respectueux du protocole et donc à des lieues de son personnage de Jack Bauer dans "24 heures chrono". De même, Eva Longoria ("Desperate housewives"), bien sage dans son costume moulant de femme policier, nous compose ici une nouvelle recrue quasi inexistante. Dommage, car un tel casting était fortement prometteur.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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