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LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE

Un film de Wes Ball

Scénario aux abonnés absents

Thomas et les autres Blocards se retrouvent dans une base souterraine, où ils découvrent d’autres rescapés d’autres labyrinthes. Leur liberté de mouvement étant assez restreinte, Thomas commence à s’inquiéter à propos des réelles intentions de leurs hôtes. Alors que chaque jour certains des survivants sont sélectionnés pour être envoyés à la « Porte Est », il suit un mystérieux garçon qui lui aussi s’inquiète que les choses ne soient pas si claires…

La rédaction d’Abus de Ciné avait été plutôt partagée au sujet du premier épisode de cette nouvelle saga du "Labyrinthe". Mais il faut bien avouer que le côté spectaculaire des décors mis en place, l'aspect retord des pièges dans le dédale et la perspective de découvrir ce qui se cache derrière cette machination, avaient beaucoup aidé à faire passer un film où, en effet, la psychologie des personnages était développée au minimum.

Ce deuxième épisode mettra certainement tout le monde d'accord quant à la vacuité du projet. D'autant que celui-ci accumule, avec la révélation progressive des tenants et aboutissants, les inspirations liées à d'autres sagas pour ados ("Hunger Games"...) et films post-apocalyptiques ou d'anticipation ("Matrix", "The Island"...). S'il donne encore le change pendant les scènes d'introduction (avec le cauchemar fait par Thomas ou l'affrontement avec des sauveurs pas si bien intentionnés), le passage dans le milieu désertique finira de décourager les plus persévérants.

Car "Le Labyrinthe : La Terre brûlée" vire alors soudainement au énième film de zombies. Il aligne au fil des poursuites et rebondissements, dans les ruines d'une cité ensevelie sous les sables, moult explications autour des organisations ennemies Wicked et Le bras droit. Enchaînant scène d'orgie décadente racoleuse, trahisons, lianes vivantes façon "La Guerre des mondes" et d’autres obstacles ralentissant la progression des héros, le film nous achève avec une improbable scène de règlement de comptes. Pire, il délivre un nouveau cliffhanger annonçant un troisième volet. Pas sûr cependant que les spectateurs se déplacent une dernière fois.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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