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COMME CHIENS ET CHATS 2

Un film de Brad Peyton

Un cran nettement en dessous du premier opus

Diggs est un chien policier qui prend un peu trop d’initiatives. Après sa dernière bavure, durant laquelle il a provoqué une explosion mettant en danger des otages, il est mis en fourrière. Repéré par l’agence des chiens, il intègre leur équipe, avec pour équipier Chuck. Leur première mission : neutraliser Kitty Galore, une ancienne espionne de l’agence M. I. A. O. U. qui prépare un sale coup…

Après le succès surprise du premier volet, « Comme chiens et chats 2 » surfe sur la même vague parodique et canine, avec sensiblement plus de moyens, mais sans forcément la même fraîcheur. Lou, le héros du premier est relégué au placard (il est devenu une tête pensante, et n'apparaît que derrière un bureau, avec des lunettes), et le scénario de ce second épisode s'évertue surtout à faire des chiens, comme des chats, des pseudos James Bond aux moyens démesurés. Le ton est donné dès le générique de début, avec silhouettes de chats, formes d'os, et armes diverses, dans la plus pure tradition des ouvertures sexy des aventures de 007. La suite sera marquée de moments rituels qui enfoncent le clou sur les références, comme le passage obligé par le laboratoire, où on détaille les possibilités du dernier gadget, ici un collier muni de différents ustensiles (grappin...).

Tout cela n'est donc pas bien nouveau, mais certaines allusions feront forcément sourire. J'en veux pour preuve les scènes avec le méchant du premier, grimé en Hannibal le cannibale, et à qui nos héros vont rendre visite derrière sa vitre blindée. N'oubliez pas d'ailleurs de rester pendant le générique de fin, car comme dans « Le silence des agneaux », il revient à ce moment-là narguer les autorités. La méchante de ce numéro deux vaut également le détour (on vous laisse découvrir comment elle a perdu tous ses poils), subissant régulièrement des humiliations pathétiques de la part de son magicien de maître. Reste que le duo de chiens qui constitue les héros ne sont pas des plus drôles, et on remercie donc toute la flopée de personnages secondaires (comme le pigeon) de venir apporter un peu de rythme et d'humour à l'ensemble.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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