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À TOUS LES GARÇONS : P.S. JE T’AIME TOUJOURS

Un film de Michael Fimognari

P.S. : j’avais oublié de parler de ça dans le premier film !

Lara Jean file désormais le parfait amour avec Peter. Mais elle avait oublié qu’un des garçons à qui elle avait envoyé des lettres d’amour ne lui avait jamais répondu. C’est désormais chose faite et elle est très troublée par le retour de John Ambrose dans sa vie…

Sortie le 12 février 2020 sur Netflix

Bien que sympathique, "À tous les garçons que j'ai aimés" avait laissé en 2018 un goût d’inachevé car il n’avait pas exploité suffisamment le potentiel de départ, oubliant que les lettres d’amour envoyées par la sœur de l’héroïne étaient le ressort le plus enthousiasmant du scénario et que d’intéressants quiproquos pouvaient découler de cette situation. L’explication tenait peut-être en un mot : suite ! Après tout, il s’agit bien d’une trilogie littéraire à l’origine (que nous n’avons pas lue, il faut bien l’avouer) donc il est plutôt logique que les enjeux soient également étirés sur trois films – le troisième volet est bel et bien prévu.

Le début de ce second film (première réalisation du directeur photo du premier opus) semble donc réactiver l’intérêt des fameuses lettres, avec la réponse d’un des garçons jusqu’alors resté silencieux. Malheureusement, plus on avance, plus ça s’essouffle et plus ça patine, de la même façon que dans le précédent long métrage. On se dit que combiner les deux en tassant le tout en un seul film aurait conduit à un résultat probablement plus satisfaisant.

Toujours aussi « cute » et acidulé, ça dégouline de miel et il faut se mettre en mode « fleur bleue » pour digérer tout ça, mais au moins ça ne vire pas au navet de type "After" : c’est certes plus gentillet, mais les personnages sont bien plus captivants et attachants, et c’est surtout moins macho ! Au contraire, il y a aussi du positif, comme la façon de célébrer le multiculturalisme comme si de rien n’était (et justement, ça devrait être aussi naturel et c’est pour cela que ça fait du bien !) et il y a quelques scènes romantiques adorables, comme les sérénades a capella entonnées au lycée lors de la Saint-Valentin. Bref, ça se laisse regarder…

Raphaël JullienEnvoyer un message au rédacteur

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