Bannière Reflets du cinéma Ibérique et latino américain 2024

SUR LE CHEMIN DE L'ÉCOLE

Un film de Pascal Plisson

Éducatif

4 pays, 4 enfants et leurs frères, sœur et camarades, que l’on suit sur le difficile chemin qui les mène de chez eux à l’école…

Disney nous a habitué depuis quelques temps, avec sa branche Disney Nature, à distribuer des documentaires sur les animaux ("Les Ailes pourpres", "Félins" et récemment "Chimpanzés") ou sur des phénomènes naturels ("Pollen"). Diffusant aussi des films français comme ceux de Luc Jacquet, il semble tout naturel que le studio aux grandes oreilles nous livre aujourd’hui un documentaire éducatif sur le parcours du combattant que doivent effectuer certains enfants de par le monde, pour se rendre à l’école.

Ayant choisi au final de tourner 5 histoires, le réalisateur Pascal Plisson ("Massaï, Les guerriers de la pluie") en aura retenu seulement 4 au montage, situées respectivement au Kenya, au Maroc, en Argentine et en Inde. Chaque récit, au travers de trajets effectués à pied, à cheval ou en fauteuil roulant de fortune (une chaise de jardin en plastique montée sur de vieilles roues pour le jeune indien...), lève le voile sur un bout de culture et sur des obstacles différents, qui en décourageraient plus d’un en Occident.

Ainsi la partie indienne montre une belle image d’entraide, la marocaine la considération de l’éducation des filles comme inutile et donc le mépris des hommes qui ne lèveront pas le petit doigt pour les transporter, la kényane sur les détours obligés liés à la présence d’animaux potentiellement dangereux (particulièrement les éléphants). Mais au final c’est le double portrait argentin qui emporte les cœurs, avec notamment le minois attendrissant de cette petite sœur, qui ne rêve que d’une chose : mener un cheval toute seule. Un film touchant qui fera relativiser nos chères petites têtes blondes qui râlent sur le fait de devoir aller à l’école, en leur montrant que d’autres se battent pour cela, en parcourant des dizaines de kilomètres chaque jour ou semaines, pour s’y rendre.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire