LA REINE SOLEIL

Un film de Philippe Leclerc

Coloré mais au bien « bas » reliefs

La fille de Nefertiti est une turbulante et espiègle héritière, qui n'hésite pas à sortir du palais en cachette, pour vivre parmis ses sujets et s'amuser...

Auteur des « enfants de la pluie », oeuvre pacifiste prônant la lutte contre les a priori raciaux, Philippe Leclerc nous livre aujourd'hui son dexuième film, « La reine soleil ». Assez librement
adapté du roman de Christian Jacq, spécialiste de l'Egypte, ce dernier marquera plus par ses qualité esthétiques que par son scénario trop tourné vers les enfants, et prêtant aux jeunes personnages des caractéres d'adultes trop prononcés. On est donc déçu par le manque d'ampleur de cette histoire, qui lorgne forcément vers « Le prince d'Egypte » de Dreamworks, et qui reste bien politiquement correcte, laissant rapidement de côté les messages humanistes pour se concentrer sur un ignoble complot visant à renverser le pharaon Akhenaton.

Si l'on peut y voir quelques pics envers la religion d'Etat et le despotisme, on s'interssera plus au dessin, d'une simplicité apparente assez efficace. Loin des niveaux de détails portés par un Michel Ocelot, Philippe Leclerc, qui utilise également les à plats de couleurs vives, esquisse à peine les traits de ses personnages, préférant jouer sur quelques fines ombres. Alliés à des paysages furtivement animés, cela donne un film plein de couleurs, que les plus petits apprécieront, amusés également par les faceties des deux personnages principaux, antinomiques mais forcément amenés à s'aimer. On aurait aimé plus d'originalité.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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