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PRIMERO ENERO

Un film de Darío Mascambroni

Une complicité palpable

Un père, séparé, emmène son fils à la campagne pour deux journées de détente, avant que la maison de campagne ne soit vendue...

Commençant et se terminant sur un parcours en voiture vers et depuis la maison qui servira de base à leurs excursions, "Primero Enero" capture la complicité entre un père et son fils, le temps de deux journées. Mettant en évidence la patience du père, sachant encourager face à la fatigue, il saisit également un comportement tout enfantin du fils, autour de réactions basiques mais sensées, souvent plus liées à des émotions simples ou des peurs, qu’à un réel raisonnement construit.

En seulement quelques gestes ou échanges de regards, on comprend la tristesse de l’enfant qui refuse de manger l’agneau qui a été tué, son dégoût face à une pizza qu’il tripote plus que ne mange, son refus de couper un arbre (il planque les outils…)... Et malgré une situation peu aisée, que l’on sent pointer en arrière plan, à partir des réactions du fils, ces moments simples viennent créer le réconfort d’une vie qui continue. Un film simple et touchant, porté un père et son vrai fils, qui interprètent les rôles principaux.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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