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MALÉFIQUE : LE POUVOIR DU MAL

Un film de Joachim Ronning

Entre mièvrerie et fantastique, un conte sur la solitude en demi-teinte

Alors que Philippe, prince du royaume des hommes, vient de demander la main d’Aurore, Princesse de la Lande, sa marraine Maléfique est invitée à dîner par la Reine Ingrith et le Roi John. Mais lors du repas, alors que le Roi se réjouit de la paix à venir entre les deux royaumes, la Reine provoque la colère de Maléfique, et le Roi est pris d’un soudain malaise…

Maléfique le pouvoir du mal film image

Il y a dans ce second volet des aventures de la méchante de "La belle au bois dormant", "Maléfique", quelque chose de l’équilibre précaire. Démarrant comme un conte d’une mièvrerie insondable (les interactions de la princesse avec les créatures magiques de la lande, la demande en mariage…), plongeant dans la fantasy (l’antre de l’elfe apprenti sorcier, les tréfonds du château préparant la guerre…), avant de flirter avec le film d’horreur ou de guerre, et de revenir à plus mièvre encore. Le clin d’œil de Maléfique affirmant qu’elle reviendra pour le baptême est certes un trait d’humour, mais ne nécessitait sûrement d’être aussi appuyé...

Derrière une intrigue mettant face à face humains assoiffés de pouvoir et créatures magiques, se trame une histoire de solitude profonde et de survie des espèces qui n’est pas sans intérêt. Mais le plus intéressant au fil du film sera la découverte de décors incroyables, de l’imposant château avec ses jardins, au nid géant dans lequel est recueillie Maléfique, blessée, en passant par de multiples ambiances (jungle, désert, falaise, etc.). Les effets spéciaux et les décors en imposent à chaque scène d’action, tandis que le combat final tient forcément en haleine avec ses nombreuses vouées à la destruction des féees. Et si Angelina Jolie ne démérite pas en créature traquée, c’est finalement Michelle Pfeiffer qui lui vole la vedette, en méchante plus méchante que la méchante.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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