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HOLIDATE

Un film de John Whitesell

Quand Harry Rencontre Sally… en classe éco

Deux célibataires trentenaires endurcis qui ne se connaissent pas, font un pacte et décident de jouer les couples lors de chaque fête familiale, afin de ne pas subir de jugement sur leur célibat…

Holidate film

Sortie le 28 octobre 2020 sur Netflix

La comédie romantique US traditionnelle du mois de décembre est arrivée, et cette année c’est le réalisateur John Whitesell ("Calendar Girl", "Big Mamma") qui nous la sert, avec ses ingrédients habituels depuis l’inégalé "Quand Harry rencontre Sally". Il essaye malgré tout de se démarquer de ce film du genre avec des situations « wtf » originales et des dialogues trash travaillés. Au final, on se surprend à sourire, voire à rire franchement devant cette histoire dont on perçoit pourtant le happy-end dès le départ.

On y trouve pêle-mêle sa horde de personnages récurrents : la vieille tante cougar déjantée, la sœur un tantinet spectatrice de sa vie avec ses 4 enfants et son mari inexistant, la belle sœur un peu niaise, la mère un rien castratrice qui ne cherche qu’à marier sa fille... et au milieu de toute cette fine équipe, surnage notre héroïne, campée par Emma Roberts, jeune trentenaire récemment larguée et déjà aigrie, qui se résout , au hasard d’une rencontre avec un bel inconnu (Luke Bracey dans le rôle du Golfeur Professionnel Australien Beau Qui s’Ignore), à le faire passer pour son « Date » à toutes les fêtes familiales.

Bien entendu, on s’en doute, les sentiments entre eux vont évoluer et donner lieu à des scènes toutes plus attendues les unes que les autres, ceci jusqu’à la dernière image qui implique, vous vous en doutez également (Attention Spoiler), une déclaration d’amour en public, un micro, et une foule de badauds qui applaudissent. Bref, comme chaque année, on se dit qu’on ne nous y reprendra plus, mais on y va quand même, et on passe au final un agréable moment car c’est malgré tout bien rythmé, et plutôt bien interprété, avec un bémol pour le jeu d’Emma Roberts dont les haussements de sourcils tiennent trop souvent lieu d’effet dramatique.

Michael DjianEnvoyer un message au rédacteur

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