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L'EXORCISME D’EMILY ROSE

Un film de Scott Derrickson

Un thriller efficace, plombé par un traitement sous forme de procès, qui ne pose pas les bonnes questions

Une jeune fille,, partie étudier à l’université, est persuadée d’être possédée par un esprit démoniaque. Elle accepte de subir un exorcisme, qui échoue…

Avec cet Exorcisme d’Emily Rose, on mesure à quel point les américains sont friands des films de procès. Car si la question de la reconnaissance des exorcismes par la justice, face au caractère scientifique de la médecine, est certes intéressante, elle est finalement assez peu développée au travers du film, qui se concentre sur de nombreux flash-backs sur la vie d’Emily et sur les menaces qui pèsent sur l’avocate qui défend le prêtre exorciseur.

Tous les ingrédients du genre sont présents (contorsions impressionnantes, hasards temporels, visions épouvantables) et cela ravira les amateurs. Mais si l’inquiétude est bien palpable, les scénaristes, s’inspirant d’un fait réel, n’en dévoilent pas trop, laissant le doute planer jusqu’au bout, quant à la santé mentale de la jeune fille. On est donc loin du film d’horreur, et on se régale de la composition d’une Laura Linney transformée, à la fois droite et vascillante.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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