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LA COLÈRE DES TITANS

Un film de Jonathan Liebesman

Laborieux

Hadès et Harès se liguent contre Zeus pour libérer Chronos, prisonnier du mont Tartare. Le demi-dieu Persée se voit alors contraint de reprendre les armes, d'autant qu'il s'agit de protéger son fils, Hélios. Il rejoint, grâce au cheval ailé Pégase, les armées d'Andromède...

Moins ridicule que le premier épisode notamment quand aux accoutrements et postures des Dieux, « La colère des Titans » tente de surfer sur le succès au box-office du remake du « Choc des Titans », en démultipliant les morceaux de bravoure et en exploitant au maximum effets spéciaux et décors pharaoniques. Car on ne peut pas nier que la production ait mis le paquet sur la représentation du Mont Tartare, du labyrinthe mouvant qui en est l'accès secret, ou de Chronos lui-même, montagne de feu, de lave et de roche ayant vaguement la forme d'un être humain.

Mais du coup, c'est le scénario qui en prend un coup, capable de perdre même les plus férus de mythologie grecque. Entre implication des troupes humaines dans des guerres qui les dépasse, apparition d'un autre demi-dieu sensé amuser la galerie (le fils de Poséidon), idylle probable avec une Reine toujours bien coiffée (Rosamund Pike, inexpressive au possible), et combats ennuyeux contre diverses créatures (une sorte de dragon à deux têtes, des géants, un minotaures), le récit de fond semble bien anecdotique. La tentative de libération de Zeus ressemble ainsi de loin à une quête héroïque se résumant à une succession de scènes d'actions, sans souffle, et surtout sans envergure, la faute à des personnages inexistants et à une mise en scène qui sacrifie toute construction pour laisser place aux effets spéciaux.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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