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ANTARES

Un film de Götz Spielmann

Malaise autrichien

Trois femmes se croisent dans une cité autrichienne. L’une a une liaison basée sur le sexe, l’autre tente d’éloigner son ancien mari, et la dernière cherche à avoir un enfant…

Si le montage et la chronologie développée ici est assez intéressante, et mène le spectateur dans des réflexions sur la temporalité qu’il observe, Antarès ne renouvelle pas vraiment le genre du film choral, aux destins croisés et aux conséquences multiples. Peu à peu le puzzle se met en place, et c’est finalement le seul intérêt de ce film d’une tristesse profonde, décrivant le quotidien glauque et désespéré de femmes de banlieue.

Lelouch fait un peu le même genre de chose, avec plus d’humour, ou en chanson, et le fait que ce soit un autrichien qui s’y colle, ne change rien au peu d’intérêt de personnages peu profonds. Les multiples photos de sexes féminins, ou de positions compromettantes ne mènent à rien. Tout comme les liaisons que chacune entretient. Comme si tous les personnages étaient des satellites incontrôlés, d’un mystérieux astre qu’on ne nous montre jamais. Une errance amoureuse et sociale peu captivante.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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