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Cinéma

Ressortie de deux films de Mike Nichols, "Ce plaisir qu'on dit charnel" et "Le Jour du dauphin", le 20 juillet 2022

20 juillet 2022
Ce plaisir qu'on dit charnel Ressortie
© Lost Films

En 2014, Mike Nichols nous quittait, sept ans après la sortie de son dernier long métrage, "La Guerre selon Charlie Wilson". Ce cinéaste américain, fils d’immigrés ayant fui l’Allemagne nazi, avait rapidement marqué les esprits dès ses premiers films : "Qui a peur de Virginia Woolf ?" en 1966 et "Le Lauréat" en 1967. Il avait ensuite alimenté sa filmographie d’œuvres variées, alternant ou mêlant drame et comédie, avec notamment "Working Girl" (1988), "À propos d’Henry" (1991), "Wolf" (1994), "Birdcage" (1996, remake de "La Cage aux folles"), "Primary Colors" (1998) ou encore "Closer, entre adultes consentants" (2004).

Grâce au distributeur Lost Films, il est possible de redécouvrir en salles, à partir du 20 juillet 2022, deux films plus méconnus de Mike Nichols, récemment restaurés par StudioCanal : "Ce plaisir qu'on dit charnel" et "Le Jour du dauphin", respectivement sortis en 1971 et 1973. Pour chacun de ces deux longs métrages, nous vous proposons 5 bonnes raisons d’aller les voir au cinéma.

Ce plaisir qu'on dit charnel

  • Parce qu’il s’agit d’une analyse quasi sociologique de la façon dont deux personnages masculins envisagent les notions de plaisir, de désir et d’amour, et qu’il est intéressant de relire tout cela avec notre regard des années 2020.
  • Parce que ce film avait participé à bousculer les mœurs de l’époque pour son traitement de la sexualité, au point de provoquer un imbroglio judiciaire dans l’État de Géorgie.
  • Parce que Jack Nicholson – faut-il vraiment détailler ?
  • Parce qu’on a sans doute oublié que le chanteur Art Garfunkel a aussi été ponctuellement acteur et qu’il aurait très bien pu envisager une grande carrière dans ce domaine (NB : il avait d’ailleurs eu son premier rôle un an avant dans un autre film de Mike Nichols : "Catch-22").
  • Parce que, malgré un point de vue surtout masculin, les personnages féminins ne sont pas négligés et qu’ils sont parfaitement interprétés, par Candice Bergen, Ann-Margret (lauréate d’un Golden Globe et nommée aux Oscars pour ce rôle), Rita Moreno et Cynthia O'Neal.

Le Jour du dauphin

  • Parce que son ambiance paranoïaque est représentative d’une société américaine baignée dans un climat de Guerre froide et traumatisée par l’assassinat de JFK.
  • Parce qu’on pourrait considérer ce film comme une alternative sombre de "Flipper", série à succès de l’époque.
  • Parce que cette histoire alimente le débat sur les relations entre humains et animaux.
  • Parce que la musique est composée par le Français Georges Delerue et qu’il a été nommé aux Oscars pour cette partition.
  • Parce que, pour l’anecdote, Roman Polanski devait initialement réaliser ce film et qu’il était d’ailleurs en repérages au moment du meurtre de son épouse Sharon Tate.
Raphaël Jullien Envoyer un message au rédacteur
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