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Festival d’Annecy 2023 : une ouverture pour vivre plus fort

14 juin 2023
Festival d'Annecy 2023 Impression 01 ouverture horizontale
© Olivier Bachelard pour Abus de Ciné

Lors de la cérémonie d’ouverture du 47e Festival d’Annecy les discours des intervenants, dont le maire François Astorg, se sont teintés d’un certain esprit de combativité, rappelant les événements intervenus dans une aire de jeu du Pâquier (ou auront lieu à partir de lundi soir les séances gratuites et en plein air du festival) où un homme s’en est pris à plusieurs enfants et quelques adultes, en les blessant au couteau. Une occasion de rappeler que la vie doit être plus forte que ce genre d’attaque, et que la célébration d’œuvres ouvertes sur le monde en est une belle manifestation.

Les festivaliers ont ensuite pu découvrir deux courts métrages, dont le premier, "Kikiriki", était offert par le Mexique, pays invité d’honneur de cette édition 2023, et prenait la forme d’une déclaration d’amour au festival et à la ville d’Annecy. On y suit, dans un noir et blanc rappelant une pellicule légèrement usée, un coq mariachi jouant de la guitare sur l’un des ponts de la vieille ville, pour une colombe aux yeux de velours. Un film plein de tendresse qui passe en couleurs lorsque l’amour prend le dessus.

Mais c’est surtout la première mondiale du court métrage "Once Upon a Studio", signé Trent Correy et Dan Abraham, qui mit le sourire aux lèvres à toute la salle, lançant la célébration du centenaire des studios Disney. Un film qui repose sur un principe simple : dans les couloirs des bureaux des studios, entraînés par Mickey et Minnie, les personnages des dessins animés Disney sortent des tableaux accrochés aux murs, pour réaliser ensemble une grande photo de famille. Entre détournements de scènes (les 101 dalmatiens collés devant la télé, le paresseux de "Zootopie" qui bloque l’ascenseur…) ou du pouvoir de certains (l’hypnose du serpent du "Livre de la jungle", la magie des fées de "La belle au bois dormant"...) le tout est traversé de nombreux traits d’humour et se termine naturellement en chanson. Une belle mise en bouche avant la projection du long métrage d’ouverture, "Sirocco et le Royaume des courants d’air".

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur
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