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TERMINATOR: DARK FATE

Un film de Tim Miller

Un Terminator dans l'air du temps

Venue de 2042, Grace est une humaine augmentée envoyée par la résistance pour protéger Dani Ramos, une jeune mexicaine, cible d’une nouvelle génération de Terminators, un Rev-9…

Terminator : Dark Fate film image

Ce Terminator est conçu pour une audience moderne. Une audience qui sait qui est Sarah Connor et qui connaît son histoire, une audience qui a déjà entendu parler de John Connor et de son meurtre par un Terminator envoyé d'un futur qui n'existe plus. Mais ce Terminator est aussi un Terminator qui permet d'entrer dans la « franchise » pour un néophyte et qui lui donne un goût très contemporain.

En effet, ce film pourrait être le fleuron des blockbusters conscients d'Hollywood. On y trouve trois personnages principaux campés par des femmes. Des femmes fortes qui font avancer l'action et qui n'ont besoin de personne pour se protéger. Et parmi ces femmes, une mexicaine, qui fait face à un Terminator qui est également typé et une femme de plus de cinquante ans, qui porte son âge sans le cacher. Les problématiques de sexisme sont même intégrées à l'histoire : quand Sarah Connor apprend que Dani est pourchassée par un Terminator, elle se revoit jeune, Dani est une femme qui n'est pas protégée pour elle-même, mais pour l'enfant qu'elle mettra un jour au monde, et cela la rend furieuse. Les trois femmes ne sont pas sexualisées et elles sont clairement émancipées.

Cette modernisation de l'histoire fait hommage aux figures du passées. On retrouve en effet Linda Hamilton qui ne semble pas avoir bougé depuis T2. De même pour Schwarzenegger, un peu sous exploité malgré un arc potentiellement riche dans ce nouvel opus. On retrouve également James Cameron en producteur exécutif et il a sans doute mis la main à la pâte cette fois-ci. Les effets visuels sont propres et inventifs. Le Rev-9 semble être une pure extension du T-1000 et l'on retrouve la structure multiclimatics chère au réalisateur.

Ce blockbuster parvient donc à sortir son épingle du jeu dans la tendance actuelle à la nostalgie des années 80. A la fois un film résolument contemporain, tout en s'inscrivant dans une mythologie, le long métrage du Tim Miller est un succès de développement d'un univers et il a le mérite de proposer, on l'espère, une vraie fin.

Thomas ChapelleEnvoyer un message au rédacteur

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COMMENTAIRES

personne

mercredi 11 décembre - 7h13

J'écris ce commentaire après avoir vu le film ce week-end, je reconnais que le résultat est plutôt mitigé, j'attendais vraiment d'avoir la patte de Cameron de cette opus et bizarrement je n'ai pas l'impression qu'il est véritablement participer à la réalisation de celui-ci.Le récit est un peu déroutant car on se demande pourquoi john est abattu par un terminator alors que skynet n'existe plus;un sacre dilemme auquel on est là!Le casting lui aussi est légèrement raté le choix de Gabriel Luna pour le Rev9,entre autre ne convient pas vraiment pour le rôle.Remplacé John par Dani est là aussi un mauvais point que Tim Miller n'a pas su s'en rendre compte ce qui est fort dommage.Le retour de Linda Hamilton est appréciable même si elle n'occupe plus le rôle vedette,Schwarzi n'arrive que trop tardivement et l'avoir mis dans la peau d'un père de famille on en reste assez perplexe.La partie qui est captivante est bien sur les scènes d'actions,d'ailleurs c'étaient justement celle-ci qui avaient fait la renommer des deux premiers films.Mais bien sur l'époque à laquelle nous sommes il était extrêmement difficile de proposer des scènes inimaginablement percutantes;car justement les techniques d'imageries informatique sont devenuent bien trop fréquentes du coup même terminator Dark Fate n'offre plus les ambiances des premiers films.Malgré ses faiblesses le film est quand même au dessus du 4 et 5 qui eux était franchement minable;ce qui ma réconforté. Si vous ne l'avez pas vu et que vous hésitez vous n'aurez pas de regret à aller le voir.

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