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IL ÉTAIT UNE FOIS

Un film de Kevin Lima

Amusant et bourré de références

Une princesse de dessin animé, naïve et belle, rencontre son prince charmant, droit et sûr de lui. Mais le jour de leur union, la belle est jetée dans un puit par sa belle mère, déguisée en vieille femme. Elle atterrit en plein Times Square à New York, en chair et en os…

Le nouveau Disney de Noël n’est pas vraiment un dessin animé, ni vraiment un film live. Il est les deux à la fois. Kevin Lima, réalisateur heureux de « Tarzan » version animée et malheureux de « 102 dalmatiens » version live, revient donc à film hybride, comédie rythmée et saugrenue, dans laquelle des personnages de contes de fées sont confrontés à une réalité bien plus cruelle que celle qui règne au pays où l’on « vit heureux jusqu’à la fin des temps ». Point de cela donc pour notre héroïne, mélange de Blanche neige (elle croit reconnaître grincheux en un nain râleur), Cendrillon (elle perd sa chaussure) et La belle au bois dormant, qui découvre, affublée d’une envahissante robe de mariée d’un blanc éclatant, les tourments de l’amour réel.

Le film plaira bien entendu aux enfants, par la simplicité de son intrigue (la quête de la belle par son prince), le côté monomaniaque et caricatural des méchants, et les imitations tendancieuses du petit écureuil, condamné au mutisme dans le monde réel, et obligé de communiquer par mimes. Mais les parents ne seront pas en reste, emballés un scénario qui mélange allègrement les références aux dessins animés de Disney, ce jusqu’à La belle et le clochard, avec un major d’homme rappelant celui de « La belle et la bête », et un restaurant italien Bella Note, tout droit sorti de « La belle et le clochard ».

D’autant que certains gags sont assez irrésistibles, comme lorsque la jeune femme se met à chanter pour attirer les animaux, sensés l’aider à nettoyer l’appartement d’un homme négligent. Seuls se montrent alors les membres de la faune new yorkaise : pigeons, rats et… cafards ! Et assumant jusqu’au bout, les scénaristes les font chanter et danser, tout en faisant le ménage ! Hilarant. Bref, petits comme grands, ne boudons pas notre plaisir.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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