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GIGANTIC

Un film de Matt Aselton

Gâchis par excès de bizarreries soi-disant comiques

Brian est un petit vendeur de literie dans un petit magasin miteux de New-York. Un jour, un richissime client achète le sommier le plus cher de la boutique en signalant que sa fille va venir le chercher. C’est ainsi que Brian tombe amoureux de Happy. Il est alors partagé entre sa volonté de construire une relation et son rêve d’enfance pour le moins atypique…

Voici un petit film indépendant américain qui aurait pu typiquement faire partie de la sélection du festival de Deauville en septembre dernier. « Gigantic » est une comédie romantique qui se la joue décalée, voire même à coté de la plaque à bien des moments.

Pourtant, la structure narrative évite le déjà-vu des comédies romantiques et « Gigantic » mérite bien ses appellations « indépendant » et « décalé ». Aselton sort des sentiers battus des comédies romantiques habituelles avec cette histoire d’adoption d’enfant asiatique (que l’affiche française ruine honteusement, soit dit en passant…). Les personnages sont souvent attachants par leur côté atypique (merci au personnage de John Goodman) et le couple Deschanel-Dano aurait très bien pu fonctionner dans cette relation à la fois tortueuse et attachante.

Malheureusement, ce fut sans compter sur l’acharnement de Matt Aselton à verser son intrigue dans des travers trop appuyés et parfois complètement hors de propos. Ainsi, la séquence de masturbation dans le salon apparait bien superflue, tout comme les multiples agressions de plus en plus violentes dont Brian fait l’objet. A trop tirer dans la bizarrerie inutile et incongrue, le propos se perd et le réalisateur nous empêche de nous concentrer sur l’essentiel.

Alexandre RomanazziEnvoyer un message au rédacteur

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