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GI JOE

Un film de
Avec

Pop pas corn...

Voici donc la seconde grosse machine de l'été qui « pop », « bang », « boum »... bref qui nous e, fout plein la tête avec des explosions et des scènes d'actions à n'en plus finir. La première, et déjà décevante, était « Transformers 2 », essais loin d'être transformé. Mais ici, heureusement, exit l'humour vaseux et voici que l'adaptation live des fameuses figurines plastiques, prend son envol, pour quelques millions de dollars, et une bose dose d'action, jusqu'à l'overdose. D'autant que c'est le réalisateur de « La momie » qui s'y colles, Stephen Sommers, ce qui explique peut-être l'impression de bâclage de l'ensemble, que ce soit du côté de certains décors en images de synthèses (la pathétique vue aérienne de la base en plein désert, les inserts de personnages franchement vieillots et visibles dans certains plans...) et l'incessant rythme qui n'offre jamais de répit.

Bien sûr, les fanas d'action en auront pour leur argent, mais on ne peut pas dire que le film fasse dans la finesse, ni dans le scénario palpitant. D'autant que les sources d'inspirations sont à peine voilées: le méchant ressemble étrangement à un Darth Vador version médecin détraqué (et s'avère ici totalement transparent et risible) ! Quant aux fameux traumatismes qui animent les uns les autres (la terroriste, ex-girl-friend du héros... ou le terroriste chinois pathétique habillé de blanc), elles font sombrer le film dans le ridicule. Et ce n'est pas le jeu de Channing Tatum, acteur principal très approximatif, issu de la saga des « Sexy Dance » qui relèvera le niveau.

Heureusement, quelques scènes d'action donnent le la. Ainsi, après une très réussie embuscade, les français se délecteront de la destruction de la tour eiffel, franchement impressionnante, mais précédée de poursuites interminables dans les rues de Paris, avec des armures résistantes et ultra-rapides. On peut dire que la mairie de Paris s'est offert avec « GI Joe » un sacré encart publicitaire de plus de 20mn. C'est au moins ça. Pour le reste, le film est construit comme un pilote d'une série dont on n'est pas pressé de voir la suite.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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