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DRAGON BALL EVOLUTION

Un film de James Wong

Un film qui vous mets les « balls »

Le jeune Goku part à la recherche des dragons balls, accompagnés de ses amis, afin de protéger le monde et de venger son grand-père, tué par le démon Piccolo et ses sbires...

Voilà il est enfin là, l'adaptation de manga la plus attendu de la décennie, bref le film événement de l'année 2009... Et catastrophe, il est fait, du scénario à la production, par des américains qui ne connaissent strictement rien à Dragon Ball et à son univers. Loin de reprendre le coté mignon et bordélique de la première série, ni le coté violent et fantastique de la seconde, ils nous livrent un film d'une fadeur telle que Julie Lescaux en Princesse Leia paraîtrait plus plausible !

Alors oui les personnages sont là (las ?), mais interprétés par des acteurs si peu charismatiques que leurs regards suffisent à endormir le spectateur chargé de caféine ! En plus de modifier des codes vestimentaires aussi colorés que typiques, ils transforment les personnages, en changeant leur couleur comme pour Piccolo (il avait peur que hulk portent plainte pour utilisation abusive du vert ?), ou d'âges ( maître Roichi sans sa calvitie et sa barbe c'est plus pareil...).

Alors, même si le scénario reprend de loin la trame principale de la première série, on ne ressent à aucun moment une once de respect à un monument, que l'on le veuille ou non, du manga japonais qui a modifié durablement le style de mise en scène de ces dessins animés typiques ! Les combats, pourtant marque de fabrique du manga et de sa dérivation animée, sont mous, mal cadrés ( un comble !) et sans déluge de boules de feu et autres kaméhaméha ! Triste ! Et parmi les références, seule celle aux capsules, ces petites pilules qui contiennent pleins d'objets et véhicules grandissants instantanément est présente. Rien sur un monde loufoque, aux styles architecturaux particuliers, ni sur les créatures le peuplant.

En fin de compte, le « postérieur entre deux chaises », ni trop violent ni trop extravagant, le film ne reprend même pas les bases cinématographiques de la série: un comble, avec pour seul lien, les fameuses dragon balls et le dragon final ! Alors pour ceux qui rêvaient d'une suite où des super-guerriers au cheveux jaunes s'affronteraient dans le ciel de Namek, ils peuvent repasser, vu le désastre ! Vivement une version en image synthèse... par les vrais auteurs !

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

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