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THE DARK VALLEY

Un film de Andreas Prochaska

Western aux choix étranges

Un étranger arrive dans un village isolé d'une vallée de haute montagne. Il est photographe et veut immortaliser ces quelques hommes et femmes. Mais ce n'est pas forcément la réelle raison de sa présence...

Après une ouverture choc, où un homme et plusieurs femmes attendent cachés dans un sous-sol et se font agresser et violemment enlever, "The Dark Valley" s'oriente résolument vers le vigilante movie, à la sauce western. Autour de l'histoire d'un amour contrarié, doublé d'un mariage forcé, c'est à la domination d'un clan constitué de six hommes que l'on assiste.

Si la reconstitution semble plausible, des conditions de vie à la dure (l'eau gelée dans la bassine, l'hiver plus que rigoureux...), les choix musicaux aux élans rock et électro sont assez surprenants et pas toujours très heureux dans leur disposition. De plus, le jeu très poseur de Sam Riley n'aide pas à provoquer une empathie envers un personnage déjà peu épais.

Restent les scènes de traque et d'affrontement, qui, si elles s'enchaînent sans grandes transitions, relèvent d'une logique sadique certaine, assez bien retranscrite à l'écran. Les âmes sensibles se souviendront longtemps du piège tendu avec une branche cloutée, de la scène dans le village avec l'homme au crochet, et dans une moindre mesure, de l'assaut de la cabane dans les bois. Malheureusement cela ne fait pas un film.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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