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CADEAU DU CIEL

Un film de Dover Kosashvili

Un rêve a porté de main !

Au fil des semaines transitent des sacs de diamants bruts dans l’aéroport de Tel-Aviv. Des bagagistes font le choix de s’emparer du colis convoité…

Quatre ans après sont premier long très remarqué « Mariage tardif », Dover Kosashvili revient avec un nouveau film étonnant, plein d’humour, mêlé de violence et d’une certaine crudité. Le réalisateur reprend son acteur fétiche, Lior Ashkenazi, récemment vu dans « Tu marchera sur l’eau » de Eytan Fox et nous entraîne petit à petit dans un quartier populaire. On découvre alors un lieu insolite et où cohabitent une tribu où tout le monde se connaît et se côtoie.

Il nous montre cette équipe qui tente de mettre en place une stratégie pour mener à bien l’opération, malgré un quotidien mouvementé. En effet, entre les épouses hystériques, les maîtresses vampiriques, les maris violents et les pères tyranniques, le casse s’annonçait plutôt compliquer.

Du coup, le spectateur est sans cesse chahuté d’une histoire à une autre, ce qui rend le film assez complexe et parfois un peu fouillis. On est quelques fois mal à l’aise devant des scènes qui montrent la vie exagérée de ces personnages atypiques : on assiste ainsi à une partie de carte qui se termine au couteau, la brutalité d’un homme faisant l’amour… A la maniere d’Emir Kusturica, Dover Kosashvili nous offre un film façon "tranches de vie", beaucoup plus cru et dérangeant que le merveilleux et poétique "la vie est un miracle".

Au final, on regrettera que chacun des personnages soit moyennement important, comme les décors entre la prison et les îles paradisiaques, de manière peut être à ne léser personne. Mais le spectateur, sera tout de même ravi d’avoir partagé cette aventure avec ces antihéros si attachants.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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