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ANGELA

Un film de Roberta Torre

Mafia au féminin : longuet et démonstratif

Angela s’occupe de vendre des chaussures, dans une petite échoppe de Palerme. Mais certaines boîtes, spécialement équipées pour quelques clients, recèlent en fait de la drogue…

De la passion d'Angela pour un jeune homme naîtra le désir d'échapper à la justice. Entre longues scènes d'un deal très calculé (et amusant sur le principe), et scènes de commissariat, on a droit à tous les clichés sur la mafia, la police et les trafiquants-notables hors d'atteinte. Heureusement la comédienne, non professionnelle s'en sort plutôt bien. A la fois volontaire et séductrice, forte et fragile, elle est le seul intérêt de ce film bancal, aux allures passéistes. Un ratage présenté cette année à la Quinzaine des réalisateurs, pourtant porte flambeau d'un cinéma novateur et souvent moderne. Tout le contraire d' " Angela ".

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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