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47 METERS DOWN

Un film de Johannes Roberts

Rien de neuf sous l'eau

S’étant fait larguer par son mec, Lisa a décidé d’inviter sa meilleure amie Kate pour un voyage de rêve au Mexique. Voulant que Lisa prouve à son ex, par photos interposées, qu’elle n’est pas une personne ennuyeuse, Kate lui propose d’aller plonger au milieu des requins…

Le point de départ souligne d'emblée la superficialité des deux pseudo héroïnes et de l'enjeu qui se joue derrière ce futur (on s'en doute) drame. L'objectif est donc de faire des photos de requins, depuis l'intérieur d'une cage en immersion complète. Mais bien évidemment les choses ne vont pas être aussi simples et les demoiselles vont se retrouver coincées, coupées de la surface... et en danger de manque d'oxygène.

Une fois passées les (rapides) scènes d'introduction, la surprise n'est pas vraiment au rendez-vous, le metteur en scène utilisant toutes les ficelles classiques du survival aquatique (ou film de requins, devenu presque un genre à part entière) : champ noir légèrement prégnant en arrière-plan où surgira la bête, caméra qui s'attarde un peu longuement sur un geste particulier laissant présager un problème, respirations allant crescendo… Tout y passe pour signifier soit la panique stérile, soit l'imminence du danger.

Seul le twist final sauve quelque peu le film, ainsi que la volonté d'une immersion totale (on ne fait qu'entendre ponctuellement les hommes restés sur le bateau) et la tentative de perte de repères avec notamment la scène d'éloignement de la falaise. "47 Meters Down" ne passionne donc guère plus qu'il n'effraie, malgré des personnages à la torpeur facile et des bestioles en images de synthèse plus vraies que nature.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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