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Venise 2018

Bilan VR : les autres films linéaires

ELEGY
de Marc Guidoni
Hors compétition – Biennale College – Linéaire
Note +1
Durée : 35mn

Histoire linéaire constituée de plusieurs petites intrigues, "Elegy" se passe entièrement dans un ascenseur, les possibilités de vues étant du coup assez réduites puisque la caméra se trouve en haut à l'arrière, et que la Porte arrière ne s'ouvrira finalement jamais. Alors que la femme de ménage vous parle, les autres personnes de passage (homme sorti d'un enterrement, homme d'affaire, femme jalouse...) ne semblent pas vous voir. Si la chute est intéressante, l'ensemble du film manque cependant de dynamisme et le mouvement saccadé de déplacement dans le lieux n'est pas très heureux.

FLOOD PLAIN
(Selyataği)
de Deniz Tortum
Hors compétition – Biennale College – Linéaire
Note +1
Durée : 12mn

Répartis entre quatre lieux, des gens qui semblent préparer l'inondation des lieux (policiers dans un village, géomètres, forestiers dans des bois...) semblent tous attirés par un étrange arbre. Si le message écologique est compréhensible, les déclarations de l'arbre (des mots affichés en jaune) et les superpositions d'images ne sont pas des plus limpides.

BALLAVITA
de Gerda Leopold
Compétition – Linéaire
Note +3
Durée : 34mn

Un immeuble. Dans la cave, un homme collectionne sous forme de fleurs les rêves des autres. En haut, une école de danse voit quelques rivalités s'exprimer et un couple se déchirer. Par hasard, la fille tombe dans la cave et son copain se retrouve aussi dans un souterrain jonché de cartons. Tous deux vont essayer de s'échapper. Véritable scénario a l'ambiance poétique et lugubre à la fois, "Ballavita" est un peu plombé par moments par les interpellations faites face caméra. Restent de belles scènes de danse exploitant parfaitement les lieux.

GHOST IN THE SHELL : VIRTUAL REALITY DIVER
de Higashi Hiroaki
Hors compétition – Best Of – Linéaire
Note +2
Durée : 16mn

Il s'agit ici d'une immersion auprès du personnage central d'agent cybernétique, chargé de retrouver un agent en proie à de faux éléments de mémoire. Si la formation du cyborg, la plongée dans la ville et ses ruelles sont assez vertigineux, les combats rapprochés avec des robots géants sont malheureusement peu lisibles. Ceci d'autant plus que les points de vue varient régulièrement, obligeant à de nombreux mouvements du spectateur, souvent trop rapides.

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur