Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

TREIZE À LA DOUZAINE 2

Un film de Adam Shankman

Vive les vacances !

La petite famille part en vacances au bord d’un lac dans une « jolie » petite maison. Ils ne vont pas tarder à retrouver une autre famille nombreuse, avec laquelles il règne comme un parfum de concurrence. Et c’est sur un terrain sportif que vont se régler les différents familiaux, surtout que les plus jeunes, toujours aussi chenapans, y auront mis du leur. Ajoutez à cela une fille enceinte, les premiers émois d’une autre et les tergiversations scolaires d’autres et vous obtiendrez une suite assez rythmée…

En ces temps de disette comédie à l'américaine de qualité (voir La panthère rose et autres Vacances sur ordonnance), ce film fait figure de ballon d'oxygène. Certes, les travers habituels sont là, avec la promotion de la famille, de la bienséance et autres valeurs politiquement correctes, mais tous ces personnages (surtout les enfants) se jettent à corps perdus dans le film, enchaînant dans un joyeux bazar, les catastrophes et autres bêtises, plus ou moins suivies par des parents condescendants quand il s'agit de se moquer de leurs rivaux.

Mais c'est justement de cette surenchère dans le nombre d'enfants et le lieu dans lequel ils sont lâchés que le film tire une partie de sa réussite. Autant le premier opus se concentrait dans un espace clos, que la famille avait du mal à maîtriser, autant là, c'est le contraire, chacun étant lâché de son coté. Car même en y insufflant une dose de bons sentiments, on sent bien que l'anarchie de cette famille est sans cesse présente. C'est un vrai jeu d'équilibriste !

Steve Martin en fait des tonnes dans son rôle de père, arrivant même parfois à nous extirper des petits moments d'émotion, car il les aime ses enfants, et est prêt à tout pour les suivre et les aider dans leurs aventures. Et puis tous ces petits personnages secondaires, qui se ressemblent un peu tous, amusent par leur espièglerie et autres maladresses.

Ce film regorge de petites scènes sympathiques, typiques de la comédie familiale à l'américaine, chose, il faut bien leur reconnaître, qu'ils ne réussissent pas trop mal. En bref, un film drôle par moment, surtout visuellement, grâce au enfants, mais qui reste réservé aux plus jeunes quant même pour ces vacances scolaires.

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

Laisser un commentaire