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THE MAJESTIC

Un film de Frank Darabont

Lacrimal

Dans les années 50, un scénariste est accusé de communisme et doit comparaître devant la commission Mac Carthy. Ne pouvant plus exercer son métier, plaqué par sa fiancée, il se saoule et tombe d'un pont avec sa voiture. Amnésique, il se retrouve dans une petite ville où de nombreux fils de famille ont été portés disparus à la guerre. Un vieil croit alors reconnaître en lui son enfant, perdu depuis 9 ans...

Ce n'est pas le sujet du Mac Carthisme qui fait le cœur de ce film, une fois de plus égaré an partie entre bon sentiments, constitution américaine, libertés individuelles et scènes de patriotisme et d'affirmation de soi appuyée. Le début et la fin du film ne sont donc pas des plus captivantes, même si quelque pics classiques sont envoyés aux producteurs, fossoyeurs de scénarios, recycleurs d'idées reçues ou de concepts ridicules.

L'intérêt du film réside plus dans la peinture de cette petite ville meurtrie, qui veut croire en le retour d'un homme. Qui veut se forger un héros maison pour mieux recommencer à vivre. Nombre de personnes font ici un deuil douloureux au travers du personnage de Jim Carrey, une fois de plus formidable en amnésique, apprenant à vivre au milieu d'inconnus, pourtant si proches. Mention spéciale à Martin Landau, qu'on voit trop rarement de nos jours.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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