THE NINES

Un film de John August

Et si les neufs formaient leur académie...

Un homme noue un bracelet autour de son poignet. Il s’agit d’un acteur, interprète célèbre d’un flic pour la télé, qui est arrêté pour avoir eu un accident sous l’influence du crack. Une spécialiste le prend alors chez elle, et lui prodigue à la fois conseils et menaces, avant de l’assigner à résidence…

Etrange film que « The nines ». Le scénario complexe est découpé en trois parties distinctes. Dans chacune les acteurs interprètent des personnages différents, et l'on retrouve des traits communs liés au monde de la télévision et à ces mystérieux « 9 », dont le héros commence à percevoir la présence dans tous les moments de sa vie (sur un post-it posé dans la cuisine, dans le journal, le titre d'une série télé, ou dans les dialogues de ses proches). Trahisons, apparitions furtives, choix de vie, de nombreux éléments contribuent à tisser un récit captivant, dont on cherchera nous aussi l'issue, pour une fois originale.

Les acteurs sont convaincants, de Ryan Reynolds, regard inquiet, à Hope Davis, en voisine canadienne qui raconte son histoire perso ponctuée de refrains de comédie musicale, en passant par le surveillant un peu barge aussi taquin que pince sans rire. Grâce à eux, peu à peu la tension monte. Ajoutez quelques effets spéciaux incongrus et un twist final fort bien amené, et vous avez déjà tous les ingrédients d'un futur film culte.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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