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Festival Chéries Chéris 2022 : bilan et palmarès

12 décembre 2022
Festival Chéries Chéris 2022 palmarès Joyland
© Condor Distribution

Après 10 jours de séances très suivies par un public venu en nombre pour cette 28è édition, et une grande diversité des films projetés qu’il s’agisse de films très attendus comme "Blue Jean" de Georgia Oakley qui a fait salle comble, ou le « documentaire » sur le Chem-Sex ("Plan Perché" de Barbara Arsenault, qui ressemble toutefois plus à un clip de prévention d’une heure qu’à un documentaire), le festival Chéris Chéris a connu mardi 29 novembre sa clôture, avec la projection du film "L’Immensita" de Emanuele Crialese. Une séance spéciale où ont été révélés les différents prix.

Ainsi, côté compétition officielle, c’est "Joyland" de Saim Sadiq qui repart avec la récompense, après avoir gagné la Queer Palm à Cannes cette année. Le prix du jury revient au film marocain "Le Bleu du Caftan" de Maryam Touzani, et le prix d’interprétation à Kika Sena dans "Paloma" (Marcelo Gomes).

Côté documentaire, c’est "La Guerre de Miguel" de Eliane Raheb qui remporte le Grand prix, et "Nun of your Business" (Ivana Marinić Kragić) et "Vilain Garçon" (François Zabaleta) qui repartent ex-aequo avec le Prix du Jury.

Concernant le prix Libertés Chéries, attibué pour la première fois cette année et visant à promouvoir la création et la production d’œuvre cinématographiques dans les pays où les personnes LGBT+ sont sévèrement réprimées a été remis à "Camila sortira ce soir" de Inés María Barrionuevo qui prend place dans un milieu catholique argentin. Deux mentions spéciales ont été attribuées à "Silent Love" (Marek Kozakiewicz) et "Un Varon" (Fabián Hernández).

Pour les courts métrages enfin, le Grand Prix a été décerné à "Hideous" de Yann Gonzalez. Le prix du Jury a été décerné ex-aequo à "L’Attente" d’Alice Drouard et "Regarde-Moi" de Shuli Huang. Le prix spécial du Jury a été quant à lui remis à "Les Créatures qui fondent au soleil" de Diego Céspedes.

Les prix sont à l’image du festival et on appréciera la diversité des origines et des thèmes des films primés. On regrettera peut-être le trop grand nombre de films programmés, qui empêche de profiter au maximum de la diversité proposée, mais passée cette petite frustration, nous ne pouvons que saluer ce très beau (et rare par son importance) festival LGBTQI+ et surtout sa réussite !

Valérian Bernard Envoyer un message au rédacteur
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