UN HOMME SANS L'OCCIDENT

Première fiction du documentaliste Raymond Depardon, un homme sans l'occident prend des allures de conte narrant l'histoire d'Alifa, chasseur dans le désert du Sahara...

Dans ce premier essai, Depardon s'est inspiré d'un ouvrage littéraire de Diégo Brosset, " Sahara ". C'est l'histoire d'un enfant, recueillit par un groupe de chasseurs, qui à l'age adulte, ira de tribu en tribu, tour à tour guide ou chasseur. Jusqu'au jour où il se brisera les reins en tentant d'échapper à des blancs, il sera rejeté par sa femme, sa tribu et réduit à errer dans une cité où règnent ces blancs qui l'effrayaient tant.

Bien qu'adaptant une fiction à l'écran, Depardon ne semble pas avoir su abandonner le documentaire. Il y a peu de dialogue, l'action est quasiment inexistante. On a du mal à rentrer dans ce film qui semble s'éterniser sur chaque action, comme si elle avait une importance capitale. De plus, le noir et blanc ne nous permet pas d'admirer les paysages, sûrement magnifiques (on ne peut ici que supposer). Un conseil : prenez deux, trois vitamine c avant d'y aller pour supporter le choc ; 1h45, c'est ici, long.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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