Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

ARTICLES

Cannes 2021

Cannes 2021 – Sélection Films en compétition partie 3

Troisième partie de nos articles dédiés aux films en compétition pour ce 74e Festival de Cannes, avec les atouts des films de Nabil Ayouch, Ildikó Enyedi, Joachim Lafosse, Joachim Trier et Mahamat-Saleh Haroun.

Festival de Cannes 2021 sélection compétition partie 3
© "L’Histoire de ma femme" - Hanna Csata

Rap et liberté à Casablanca pour Nabil Ayouch avec "Haut et Fort"

HAUT ET FORT
de Nabil Ayouch
avec Anas Basbousi, Ismail Adouab, Meryem Nekkach, Nouhaila Arif...

Pourquoi a-t-on envie de voir "Haut et fort" ?

1. Car le réalisateur franco-marocain de "Whatever Lola Wants", a déjà fait le bonheur des sections parallèles de Cannes par le passé avec "Les Chevaux de Dieu" et "Much Loved".
2. Parce que le film traite d’une libération nécessaire de la jeunesse face aux traditions, afin de faire ce qu’elle aime. Une résonance politique sans doute.
3. Car on a envie de découvrir le mouvement rap de Casablanca, et le film promet une belle approche chorale de ce point de vue

Le niveau d’attente : Élevé

"L’Histoire de ma femme", un très attendu film hongrois

L’HISTOIRE DE MA FEMME
(A FELESÉGEM TÖRTÉNETE)
de Ildikó Enyedi
avec Léa Seydoux, Louis Garrel, Jasmine Trinca, Luna Wedler, Romane Bohringer, Ulrich Matthes...

Pourquoi a-t-on envie de voir "L’Histoire de ma femme" ?

1. Car la réalisatrice hongroise n’est autre que celle qui a remporté l’Ours d’or avec le magnifique et romantique "Corps et âme", qui lui a aussi valu une nomination à l’Oscar du meilleur film étranger
2. Parce que ce nouveau long métrage promet aussi sa dose de romantisme avec un capitaine ayant parié qu’il épouserait la première femme à franchir le seuil d’un café
3. Car la Hongrie est souvent particulièrement porteuse de grands récits et que le casting est prometteur, avec Léa Seydoux et Louis Garrel dans les rôles principaux

Le risque pour le film :
Être un enième film hongrois austère, mais on compte sur la réalisatrice pour que ce ne soit pas le cas

Le niveau d’attente : Très Elevé

Voir la bande annonce du film "L’Histoire de ma femme" :

"Les Intranquilles", ou la bipolarité selon Joachim Lafosse

LES INTRANQUILLES
de Joachim Lafosse
avec Leïla Bekhti, Damien Bonnard, Gabriel Merz Chammah, Luc Schiltz, Larisa Faber, Joël Delsaut...

Pourquoi a-t-on envie de voir "Les Intranquilles" ?

1. Pour un sujet difficile et potentiellement casse gueule, celui de la bipolarité d’un parent et de ses conséquences sur la vie d’un couple
2. Pour le duo inattendu composé de Leïla Bekhti et Damien Bonnard
3. Car le réalisateur belge Joachim Lafosse n'est jamais meilleur que lorsqu'il traite de sujets intimes et familiaux comme dans "Nue Propriété" ou "L'Économie du couple"

Le risque pour le film :
Partir dans grand numéro d’acteur au détriment de l’aspect humain d’ensemble

Le niveau d’attente : Moyen

Voir la bande annonce du film "Les Intranquilles" :

"Julie (en 12 chapitres)", un portrait de femme par le norvégien Joachim Trier

JULIE (EN 12 CHAPITRES)
(The Worst Person In The World)
de Joachim Trier
avec Maria Grazia Di Meo, Renate Reinsve, Anders Danielsen Lie, Herbert Nordrum, Hans Olav Brenner, Silje Storstein…

Pourquoi a-t-on envie de voir "Julie (en 12 chapitres)" ?

1. Parce que le norvégien Joachim Trier n’est autre que le metteur en scène du troublant thriller "Thelma"
2. Car on est forcément intrigué par la différence de titres entre la France et l’international : il s’agira en tous cas du portrait d’un femme
3. Parce que Joachim Trier retrouve Renate Reinsve, son actrice de "Oslo, 31 août"

Le risque pour le film :
Le choix d’une construction trop chapitrée, qui finit par découper artificiellement le récit.

Le niveau d’attente : Elevé

Un sujet délicat pour Mahamat-Saleh Haroun avec "Lingui, les liens sacrés"

LINGUI, LES LIENS SACRÉS
de Mahamat-Saleh Haroun
avec Achouackh Abakar, Rihane Khalil Alio, Youssouf Djaoro...

Pourquoi a-t-on envie de voir "Lingui, les liens sacrés" ?

1. Parce que le jury avait répondu présent pour son précédent film "Un homme qui cri" en lui décernant le Prix du jury
2. Car le cinéma africain est encore trop rarement représenté dans ce genre de compétition internationales
3. Le sujet est sensible, entre la grossesse des jeunes femmes et l’avortement, punis aussi bien côté religion que côté Loi

Le risque pour le film :
Privilégier à l’excès l’onirisme sur le sujet social

Le niveau d’attente : Moyen

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur