Bannière Reflets du cinéma Ibérique et latino américain 2024

LE MONDE DE NARNIA – Chapitre 3

Un film de Michael Apted

Tout pour l'action

Alors qu’ils résident chez leur cousin Eustache, qui leur a déclaré une guerre ouverte, Edmund et Lucy Pevensie sont bizarrement attirés par un tableau suspendu au mur de la chambre. Soudain, le tableau, qui représente une mer agitée et un grand navire de bois, s’anime, et de l’eau commence à sortir de son cadre. L’eau envahit progressivement la pièce et les voici tous trois projetés dans le monde de Narnia…

Cette fois-ci, oubliez les deux plus grands, ce sont Edmund et Lucy, séparés de leurs ainés, qui sont appelés à Narnia, pour vivre de nouvelles aventures, de caractère plutôt aquatiques. Propulsés avec leur pénible cousin dans les eaux de la mer de Narnia, ils sont donc recueillis par le Prince Caspian lui-même, à la recherche des 7 seigneurs disparus. Et la plupart de l'intrigue se déroulera donc avec comme base son majestueux vaisseau, qui donne son titre au film: le Passeur d'aurore. Nous voici donc, avec nos héros, roi et reine de Narnia, en territoire connu. Et logiquement les scénaristes ne s'embarrassent plus à nous faire découvrir longuement les moyens de franchir les portes de ce monde. L'introduction est ainsi plutôt réussie, qu'il s'agisse de la pièce qui se remplie d'eau ou de la présentation de l'équipage, une fois sur le bateau.

Le reste du récit est résolument tourné vers l'action. Et malgré les simagrées du jeune teigneux cousin, qui écrit en voix-off son journal, déversant sa bile sur quasi tout ce qui l'entoure, ce qui est amusant au début mais finit par devenir pénible, la débauche de moyens fait que le tout fonctionne. Les petits y trouveront de quoi alimenter leur imagination pendant des semaines, qu'il s'agisse de personnages mythiques revisités (les sirènes translucides, les géants devenus invisibles mais qui réservent des surprises, les étoiles devenues femmes, une créature marine de cauchemar...), ou de décors inoubliables (la ville portuaire déserte, l'île maléfique enrobée d'une brume verte, la vague géante et la plage infinie qui marquent la limite du monde d'Aslan...). Un troisième volet tout en combats épiques, tourné vers la sauvegarde de la paix et doté d'images dignes du grand écran. Qu'est-ce que petits et adolescents peuvent bien demander de plus pour les fêtes ? Une chose cependant: oubliez la 3D, elle n'a ici pas grand intérêt.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire