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INTERVIEW

LIENS DU SANG (LES)

Questions à Jacques Maillot:

Quelles étaient vos intentions en faisant les liens du sang ?

L’idée moteur était la fraternité , l’idée aussi de parcours très différents, le Bien , le Mal, la délinquance, la famille… Comment deux destins peuvent être si di…

© Studio Canal

Questions à Jacques Maillot:

Quelles étaient vos intentions en faisant les liens du sang ?

L'idée moteur était la fraternité , l'idée aussi de parcours très différents, le Bien , le Mal, la délinquance, la famille... Comment deux destins peuvent être si différents alors qu'ils sont issus d'une même famille.

Vous aviez envie de faire une fiction ?

Oui, le livre est la narration de leur vie. Je ne voulais pas faire un documentaire mais un portrait de ce que j'avais ressenti en les rencontrant.

Et en ce qui concerne la fin du film, pourquoi avoir choisi quelque chose qui diffère de la réalité ?

Pendant longtemps, il y a eu une autre fin au scénario. Mais j'avais construit mon propre scénario qui conduisait nécessairement à quelque chose de tragique.

Vous avez gardé Lyon !

Bruno Papet: ça ne pouvait pas se passer ailleurs !

Jacques Maillot: j'ai gardé Lyon comme le cadre des années 70, ou le type de délinquance. Je voulais travailler dans un réalisme scrupuleux, notamment avec l'image (la caméra à l'épaule, filmer en scope...), jusuq'à sa texture.

On retrouve un thème qui existait déjà dans vos anciens films: les enfants devenus adultes?

Oui ce sont des choses qui existent en soi. Et elles existaient déjà dans le livre. De plus, je n'avais jamais réfléchi à être cadet. Il faut se construire une place à soi. Le projet de départ était un film fleuve. Le scénario faisait 800 pages. On a choisi de faire une partie seulement.

Questions à Bruno et Michel Papet:

Est-ce que vous êtes allés sur le tournage du film? Avez-vous en fait travaillé directement sur le film ?

Michel et Bruno Papet: Oui nous sommes allés sur le tournage. On a donné quelque conseils techniques. Comme la scène où Guillaume Canet et les autre policiers tirent sur la camionnette. Ils étaient placés à l'origine de telle façon qu'ils pouvaient se tirer dessus !Puis Guillaume Canet a du apprendre à sortir une arme, mettre des menottes à quelqu'un...

Vous avez été ému pendant le tournage ?

Bruno Papet: Oui j'ai été ému. Jacques a tout restitué, les émotions... Tout a changé et rien n'a changé!

Est-ce que par rapport à votre père on peut parler de fils préféré?

Le film accentu le côté du père qui est fier de son fils même si celui-ci va en prison. Michel était surtout l'aîné. Notre père était un homme simple et extraordinaire.

Laëtitia Langue Envoyer un message au rédacteur

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