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À L’HONNEUR : David Fincher

La rédaction d’Abus de Ciné n’a pas pris autant de plaisir à réaliser un dossier sur un cinéaste depuis… un long moment ! David Fincher n’est finalement pas n’importe quel cinéaste, ses retours sur les plateaux de tournage marquant une excitation palpable de la part des cinéphiles ; et à l’approche de la sortie de son 10e long-métrage, "Gone Girl" (8 octobre 2014), l’impatience devient torture !

L’homme, né en 1962 dans le Colorado, a commencé chez ILM, la boîte d’effets spéciaux de George Lucas, avant de passer derrière la caméra pour mettre en images des publicités et des clips musicaux. Sa première expérience cinématographique comme réalisateur ne lui laissera pas que des bons souvenirs. Elle s’appelle "Alien3" où quand un jeune cinéaste plein d’ambition se confronte à un studio qui ne lui laisse pas le dernier mot…

>>> Lire l’article IL ÉTAIT UNE FOIS… Alien 3, de David Fincher, par Guillaume Gas

 

Son deuxième film "Seven" est une bombe noire qui transpire le ressentiment, l’amertume de l’expérience passée… mais il y met tellement toutes ses tripes qu’il accouche d’un chef-d’œuvre qui deviendra un classique et un modèle dans le genre du thriller policier, copié et recopié, mais bien entendu jamais égalé !

>>> Lire l’article PARCOURS : David Fincher, jamais là où on l’attend, par Ivan Chaslot

 

Après "The Game", David Fincher tourne "Fight Club", son film de fin de millénaire qui fait tourner la tête des critiques et des commentateurs qui passent à côté du message essentiel du film (et du livre de Chuck Palahniuk). Tyler Durden ne devient pas qu’un gourou dans une histoire, il « parle » également à des milliers de fans qui vont le vénérer à travers le monde et trouver que ses arguments, même quinze ans après, sont loin d’être démodés…

>>> Lire l’article IL ÉTAIT UNE FOIS… Fight Club, de David Fincher, par Alexandre Romanazzi

Pourtant, "Fight Club" est le premier échec commercial de David Fincher qui ne récolte aux Etats-Unis que 36 millions de dollars de recettes pour un budget de plus de 60 millions. Heureusement le reste du monde sauve le film de la banqueroute. Car Fincher se vend bien à l’étranger. En France, aucun de ses films n’a fini sous la barre du million d’entrées, une vraie prouesse et un fait rarissime dans l’histoire du box-office français.

>>> Lire l’article Box-office : David Fincher, l’homme qui valait des millions, par Mathieu Payan

Mais il n’y a pas que les longs métrages dans la vie de David Fincher. D’ailleurs quand on voit certains génériques de ses films, on se dit qu’il les aborde de la même manière qu’il devait le faire avec ses anciennes publicités ou vieux clips vidéo : à la manière d’un format court qui doit rapidement installer un univers. Là encore, le bonhomme excelle…

>>> Lire l’article ANALYSE : les génériques des films de David Fincher, par Frédéric Wullschleger

La rédaction d’Abus de ciné s’est prêtée au jeu du classement, chaque rédacteur votant pour ses 5 meilleurs films de David Fincher. En voici le résultat du cinquième au numéro un ! Et le gagnant est...

Découvrez le TOP 5 des films de David Fincher plébiscités par la rédaction avec les commentaires des passionnés !

Nos critiques des films de David Fincher :
>> L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON
>> THE SOCIAL NETWORK
>> PANIC ROOM
>> MILLENIUM LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES
>> ZODIAC
>> GONE GIRL

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