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ALIBI.COM 2

Un film de Philippe Lacheau

Une nouvelle comédie vitaminée pour la bande à Fifi

Après avoir dû fermer son service Alibi.com, qui avait notamment fourni un alibi à son beau père pour avoir discrètement une maîtresse, Greg, qui vient de faire sa demande en mariage à Flo, se retrouve à devoir réactiver une dernière fois son équipe pour remplacer ses propres parents qu’il n’assume pas, au mariage. Mais ceux-ci, une actrice « érotique » qui assume pleinement son métier à soixante ans, et un éternel arnaqueur et profiteur, même séparés, son bien déterminés à assister à la cérémonie…

Alibi.Com 2 film movie

Un an après l'excellent "Super-héros malgré lui", Philippe Lacheau et sa bande reviennent, avec la suite de l'un de leurs succès en salles, "Alibi.com" (2017). Le metteur en scène ré-endosse ainsi le rôle de Greg, ayant dû abandonner sa société de fourniture d'alibis, par amour pour Flo (Élodie Fontan). Un personnage toujours un peu maladroit, malchanceux (sa demande en mariage paraît bien fade, en comparaison d'une autre faite au même moment), ayant ici la mauvaise idée d'engager de faux parents, pas vraiment professionnels, pour interpréter ceux qu'il n'assume pas lors de son mariage. Mais une condamnation à la place de son père, l'assignant à résidence avec un bracelet électronique, et la volonté de ses vrais parents (Jugnot et Dombasle, très en forme) de s'incruster, vont le contraindre à organiser deux cérémonies en parallèle, l'une avec les faux parents, l'autre avec les vrais (plus une fausse fiancée latino, personnage assez croustillant).

Forcément le concept va prêter le flanc à de nombreux quiproquos, et l'ensemble du scénario, affichant un gag à la minute (mention spéciale au passage avec Gad Elmaleh, responsable de l'équivalent marocain Habibi.com et le passage avec le faux journal télé), devrait enchanter les fans de la bande à Fifi. Après une introduction résumant la situation de manière synthétique, au travers d'une série d'alibis saugrenus, le rythme sera donc soutenu, jusqu'au passage, un peu usant il faut l’avouer, où tout part en vrille (entre les deux cérémonies voisines). Situé dans la dernière demi-heure du métrage, celui-ci ne laisse en effet pas réellement le temps au spectateur de souffler un peu, ni d'apprécier pleinement l'ensemble des gags, mais semble un passage presque obligé dans les films de Lacheau. Reste une comédie sympathique, où les idées fusent, entre les arnaques réjouissantes de Jugnot, le sort réservé à Patrick Fiori invité à chanter au mariage, ou la recette d'une eau de vie de prune toute particulière… Un des succès probables des prochaines vacances scolaires, sur lequel la présentation en ouverture du Festival de l’Alpe d’Huez 2023 a apporté un éclairage particulier.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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