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INTERVIEW

FRAGILE(S)

Abus de ciné:
Comment est venue l’idée de ce film?

Martin Valente:
Après mon premier film « Les amateurs », j’ai voulu faire un film sur la fragilité, mêlant des personnages de sexe et d’âges différents. Mais j’avais surtout envie de raconter l’histoire de personnages q…

© Bac films

Abus de ciné:
Comment est venue l'idée de ce film?

Martin Valente:
Après mon premier film « Les amateurs », j'ai voulu faire un film sur la fragilité, mêlant des personnages de sexe et d'âges différents. Mais j'avais surtout envie de raconter l'histoire de personnages qui ont des problèmes très particuliers.

Abus de ciné:
Quelles sont pour vous, les principales difficultés d'un film choral?

Martin Valente:
Il s'agit de trouver la musique intérieure du film et donc un lien amenant la cohérence entre tous les personnages. Et surtout de ne pas créer des personnages « pour faire des personnages ». J'ai donc travaillé au sens propre sur la musique comme lien, avec Denis Meriaux.

Abus de ciné:
Comment s'est déroulée l'écriture du scénario?

Martin Valente:
J'ai construit mon film autour des dialogues. J'avais également envie de retravailler avec François et Sara, qui ne s'étaient pas vraiment croisés sur le tournage des « amateurs », et j'ai du coup écrit en pensant à eux deux.

Abus de ciné:
Avez-vous souhaité faire référence à « Lost in translation » lors des scènes d'hôtel avec François Berléand?

Martin Valente:
Non pas réellement. Mais je flatté de la comparaison.

Abus de ciné: (à François Berléand)
Quel est selon vous la nature de votre personnage?

François Berléand:
Mon personnage est la fois cynique et désabusé, du fait de l'échec de son dernier film. Il faut dire aussi qu'on lui ramène une poubelle en permanence en croyant qu'il s'agit de ses bagages. En fait, à Martin et moi, il est arrivé à peu près la même chose dans la vraie vie.

Abus de ciné:
Comment est né le personnage de Marie Gillain?

Martin Valente:
Son personnage, Nina, a un problème d'addiction. Elle livre en permanence un combat intérieur et se trouve principalement dans le déni, en pensant qu'elle peut arrêter la drogue quand elle veut. C'était pour moi le rôle le plus complexe à écrire, car j'avais peur de tomber dans le pathos.

Marie Gillain a amené une certaine légèreté et une inscoucience à ce personnage, l'allégeant ainsi. Ceci était nécessaire selon moi, car pour moi « ce ne sont pas les gens les plus tristes qui ont les problèmes les plus importants ».

Abus de ciné: (à Sara Martins)
Parlez-nous de votre personnage...

Sara Martins:
C'est un personnage qui a conscience de ce qui a été néfaste dans sa relation avec la copine qui l'accompagne à Lisbonne. Il y a un certain dualisme dans ce personnage: elle est à la fois douce et implacable.

Laëtitia Langue Envoyer un message au rédacteur

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