VIDOCQ

Un film de Pitof

Quand le scénario pèche

Le détective au service de la police, Vidocq, est assassiné par le mystérieux alchimiste, homme drapé d’une cape noire, qui porte un masque -miroir. Son jeune biographe décide de mener l’enquête…

Bien peu de mystère à vrai dire en ce Vidocq version 2001, dans lequel le personnage principal n'est finalement que le prétexte à une enquête trompeuse et à une promenade dans un Paris sombre et agité. Si les images retravaillées par ordinateur dévoilent des couleurs cuivre poisseuses et inquiétantes.

Si cette foudre venue d'on ne sait où contribue à la construction d'une certaine ambiance. Celle-ci ne tient que par une série d'illusions, que l'on qualifiera au final de tromperie, une fois le " secret " découvert et l'identité du meurtrier dévoilée.

A trop vouloir faire illusion, Pitof berne le spectateur, qui ne peut que constater qu'à aucun moment il n'aurait pu trouver la solution et déplorer toute cette débauche d'effets, pour si peu de frisson et de crédibilité.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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