LA QUATRIÈME VOIE

Un film de Gurvinder Singh

Une oeuvre rendue très difficile d’accès par une absence totale de didactique

Une plongée dans la région indienne du Pendjab en 1984, période charnière où le mouvement séparatiste Sikh battait son plein…

Présenté dans la section Un Certain regard du Festival de Cannes 2015, "La Quatrième voie" surprend dès les premières minutes par le minimalisme dans lequel s’inscrit le récit. Aucune explication, cadre dépourvu de tout élément superflu, discours évasifs, tout est fait pour décontenancer le spectateur. Le problème est que cette plongée dans la région indienne du Pendjab en 1984 ne sera jamais clarifiée, rendant très difficile son appréhension et ainsi sa compréhension.

S’il apparaît indéniable qu’il est question de Sikh, difficile de comprendre quels sont les enjeux de cette époque trouble où régnait la paranoïa, où la population se retrouvait cisaillée entre les abus des forces militaires et la violence du mouvement séparatiste Sikh. À défaut d’être expert ou sensible à l’histoire indienne, les séquences contemplatives et les longs silences risquent fortement de susciter un ennui profond. Les images sont belles, mais cette traversée en train et cette chronique autour d’un chien vous laisseront probablement de marbre…

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

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