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PLANES 2

Un film de Roberts Gannaway

Et si on pouvait tout avoir ?

Suite à un accident, Dusty, l’épandeur devenu champion de courses, découvre que sa boîte à vitesse est endommagée. Il ne peut donc plus courir, tant que ses amis ne lui auront pas dégoté une boite de vitesse d’occasion, chose plus que difficile à trouver. En attendant, comme son aéroport de base a été fermé suite à un incendie, il décide de partir s’entraîner dans un parc naturel, pour devenir le second pompier nécessaire pour obtenir la permission de rouvrir…

Le nouveau dessin animé Disney, suite de "Planes", dérivé de la franchise "Cars", et devenu en soi une franchise après sa sortie l’an dernier, avec des avions à la place des voitures (bientôt "Boats" ?), débarque sur nos écrans en plein été, espérant conquérir le cœur de gamins qui s’ennuient mortellement en pleine canicule. Assurant le spectacle de manière « convenable », "Planes 2" s’ouvre en s’affirmant comme un hommage aux soldats du feu, et fait preuve d’un petit humour sympathique, un brin contestataire face à l’autorité (celui qui fait fermer l’aéroport pour raison de sécurité fait partie d’une troupe nommé la TMST, raillée par l’un des personnages comme signifiant « tu mérites une sanction terrible »).

Bien sût les petites têtes blondes seront enchantées de voir l’un de leurs rêves mis en images (devenir pompiers) et de voir son héros affronter les dangers d’un incendie géant, qu’on voit forcément venir à des kilomètres. Après avoir comparé les tracteurs à des vaches, la caractérisation des personnages ailés continue à être plutôt sympathique, et on découvrira ici une admiratrice limite flippante, un pompier indien prophétique et inquiétant,un chef rigide « qui a forcément ses raisons » et des 4x4 frimeurs à mort. L’univers "Cars" / "Planes" s’étoffe donc peu à peu à force de détail, sans plus surprendre pour autant.

Reste la bonne morale, et le message sur le courage et la volonté, particulièrement agaçant ici, car l’appareil, incapable de courir en compétition, va non seulement tenter de se trouver une autre voie (principe plutôt sain au début...) mais pourrait bien aussi essayer quand même tout avoir (ah, le monde idyllique de Disney, hors Pixar !) : on ne se refait pas ! Bref, heureusement il y a un passage succulent, sous forme de parodie de la série CHIPS (appelée ici CHOPS), que les quelques adultes de la salle apprécieront. La suie dans un an ? Ou plutôt place à "Boats 1" ?

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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