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PANIC ROOM

Un film de David Fincher

Ambiance opressante

Panic Room, le nouveau David Fincher, est un film angoissant, sombre à déconseiller aux claustrophobes. Après s’être séparée de son mari, Meg Altman (Jodie Foster) décide de s’installer avec sa fille dans une vaste demeure située en plein Manhattan. Celle-ci appartenait à un riche financier quelque peu paranoïaque. Ce dernier à fait construire une pièce de survie impénétrable (la ‘Panic room’) d’où il peut voir, par l’intermédiaire de nombreuses caméras, toutes les pièces de la maison. Durant la première nuit, trois intrus pénètrent dans la demeure… Commence alors un face à face stressant…

Il faut vous l'avouer : je suis un fan de David Fincher. Donc c'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais son nouveau film. Et immédiatement, on reconnaît la " patte " Fincher. Comme tous ses autres films, l'ambiance est lourde, glauque, oppressante. Le confinement de la petite pièce ne fait que renforcer cet état.

Comme dans Seven, l'excellent The Game ou encore Fight Club, l'action se déroule par une nuit pluvieuse. La manière de filmer est particulière, Fincher usant d'une caméra qui se meut au ras du sol, qui suit les conduits d'aération, longe les câbles électriques, et qui va même jusqu'à entrer dans un trou de serrure ou franchir cloisons et plafonds. On retrouvait déjà cela en partie dans Fight Club (l'appartement qui explose, entre autres, pour ceux qui se souviennent). L'alternance de ces plans grand angle, qui donnent une impression d'espace, et de plans restreints dans la Panic room ajoute à une sensation étouffante.

En clair le film est remarquablement filmé, les acteurs sont très bons mais… j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus original. C'est un bon film d'action et un excellent divertissement, c'est efficace et on ne s'ennuie pas; les retournements de situations sont plutôt bien amenés, mais je reste un peu déçu. Ce que j'apprécie chez Fincher, c'est avant tout la qualité du scénario. La fin de Seven est restée dans tous les esprits, The Game ou Fight Club ont un côté choc, le spectateur ne sais plus où donner de la tête. Mais ici l'ensemble reste classique. Dommage car cela reste un excellent divertissement…

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