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MAMMA MIA!

Un film de Phyllida Lloyd

Comédie musicale à la grecque façon Broadway

Sophie, une jeune fille de 20 ans, habite avec sa mère sur une île grecque paradisiaque. Alors qu’elle est sur le point de se marier, elle part en quête de ses origines. Elle va découvrir que 3 hommes ont traversés la vie de sa mère au moment de sa conception, et qu’un d’eux pourraient potentiellement être son père. Mais lequel…

"Mamma mia" est une petite histoire légère, qui sert de prétexte pour chanter à tue tête du Abba pendant près d'1h50. Les chansons, connues et moins connues, s’enchaînent dès la première minute du film afin de mettre le spectateur dans une ambiance de fête. Et si les paroles de certaines chansons ne collent pas à l’histoire, et bien c’est le thème musical qui est repris, et on n’en perd pas une miette.

C’est dans un décor de carton pâte que se déroule la majorité des scènes (dans l’hôtel de Donna, alias Meryl Streep). Et malgré les contraintes techniques que l’on imagine, on peut déplorer ce choix, et le côté authentique qu’un film aurait pu apporter à cette histoire, née sur les planches de Londres puis célébrée à Broadway.

Côté acteurs, on ne peut que s’extasier devant la brochette proposée: Meryl Streep, en mère hippie est plus belle que jamais, Pierce Brosnan, est parfait en amant transi et en père responsable, Colin Firth en homme sensible et père attendri… ils ont tous ce petit quelque chose qui fait qu’on se prend de sympathie pour eux, même si ce sont tout de même de sacrées caricatures. Et surtout les efforts faits pour entonner les chansons sont assez touchants, même si le résultat n'est pas toujours à la hauteur.

On peut tout de même déplorer certaines scènes chantées, qui côté mise en scène, laissent à désirer… Pour « Money, money, money », on retrouve Meryl Streep à la proue d’un yacht telle « Priscilla folle du désert » sur son bus, des draps de satin accrochés à ses bras, flottant tels des étendards, ou encore pour « Dancing Queen », Meryl Streep se retrouve à sauter telle une adolescente sur son lit en chantant « … Only 17 oh yeah ! ».

Mais certains spectateurs peuvent encore s'amuser de ces scènes, bien que frisant le ridicule, à l'image de celle du générique de fin. Là où le summum est atteint, c’est pour la chanson « The winner takes it all », interprétée par le duo Streep-Brosnan, au bord d’une falaise ; on ne sait pas trop lequel des 2 pousser... pour mettre un terme à notre agonie, et peut être aussi à la leur !

Malgré tous ces aspects, qui pourraient faire pencher le film vers les navets de l’année, on ne peut nier que l’on ressort gonflé à bloc, que pendant la séance on a fredonné au moins un air connu du groupe suédois mythique, et que finalement, on a passé un bon moment.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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