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MA FOLLE SEMAINE AVEC TESS

Un film de Steven Wouterlood

Un tourbillon d’énergie et un vent de fraîcheur

Sam débarque pour les vacances sur une magnifique île néerlandaise. Alors qu’il avait prévu de prendre du temps pour lui, sa rencontre avec la jolie et survoltée Tess va bousculer ses plans. Au point même de peut-être trouver l’amour à 11 ans…

Ma folle semaine avec Tess film image

Alors que la morosité de septembre efface progressivement les souvenirs humides de l’été, "Ma folle semaine avec Tess" nous invite à repartir en vacances, sur une île sauvage où le soleil brille, où le bruit des vagues répond aux cris rieurs d’enfants sur la plage. Là, on découvre Sam, enseveli dans un trou de la taille d’une tombe, pas surprenant pour quelqu’un qui est obsédé par la mort. Parce qu’à onze ans, le petit dernier de la famille sait très bien qu’il sera amené à connaître la disparition de ses proches. Alors, il s’entraîne, seul, quelques heures par jour, à survivre. Mais lorsqu’il croise Tess, tous ses plans se retrouvent chamboulés. Elle est déjantée lorsque lui est réservé, elle est insouciante quand lui préfère réfléchir. Pour autant, l’alchimie est immédiate entre les deux enfants. Le début d’une belle aventure, l’une de celles qui risquent bien de les marquer à jamais.

Poétique et solaire, le film est une chronique adolescente touchante, sans grande surprise mais terriblement exaltante. Avec un rythme soutenu, des vannes bien senties et une habile subtilité, ce premier long métrage réussit aisément à respecter son cahier des charges de récit initiatique, croquant la perte de l’innocence de deux bambins avec envie et générosité. Le trait est parfois trop grossier ; pour autant, le plaisir demeure, dans les pérégrinations amusantes des protagonistes, dans cette manière si décontractée de traiter de thématiques généralement accompagnées de larmes, comme dans les relations jouissives entre les différents personnages. On ressort de la salle le sourire aux lèvres, les yeux un peu embués et surtout avec le désir ardent de replonger en enfance. Encore mieux qu’une cure de jouvence !

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

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