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JURASSIC WORLD

Un film de Colin Trevorrow

Coquille désespérément vide

Deux enfants sont envoyés à Jurassic World, auprès de leur tante devenue manageuse du parc d’attractions aux dinosaures. Mais celle-ci n’a que peu de temps à leur consacrer, assurant à la fois des tâches d’organisation et la présentation d’une nouvelle espèce, issue des laboratoires du parc, censée satisfaire à la fois les actionnaires et un public toujours plus avide de sensations fortes…

On attendait avec une certaine impatience ce quatrième volet de "Jurassic Park". D'abord parce que le troisième acte était plutôt réussi. Ensuite parce que le film promettait, avec un parc pleinement fréquenté et des effets spéciaux plus évolués, des scènes de foule spectaculaires. Enfin, parce qu'on savait que l'on retrouverait au générique à la fois le frenchy Omar Sy et le héros des "Gardiens de la galaxie", Chris Pratt.

Malheureusement l'aventure promise n'est pas au rendez-vous et, comble pour un film pourtant bourré d'action, les bâillements se font vite plus nombreux que les sursauts. Il faut dire que le scénario pointe tout simplement aux abonnés absents, se contentant de copier l'ossature du premier épisode (évasion, panique, survie) sans même prendre la peine de nous offrir la réelle découverte d'un univers, dont vous aurez quasiment tout découvert dans la bande-annonce.

Ajoutez à cela une surprise qui fait pschitt (mais quel peut être le second dinosaure dont est issue la dangereuse créature transgénique ?) ainsi que des personnages totalement inexistants, et l'ampleur du désastre se dessine peu à peu : inutilité des apparitions d'Omar Sy, peu d'ampleur de celui de Chris Pratt et cliché de la femme d'affaire inhumaine pour la pauvre Bryce Dallas Howard condamnée à courir en talons aiguilles face à des bestioles menaçantes. Restent tout de même les effets spéciaux et la sympathique attaque des ptérodactyles offrant quelques scènes de foule plutôt réussies. Soit assez peu de choses à se mettre sous la dent.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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